CJD : mythes et réalité de la nouvelle économie
Le Club des Jeunes Dirigeants s'est penché sur la révolution économique et technologique en cours et sur toutes ses conséquences en terme de management et de gestion d'entreprise.
'Comprendre la nouvelle économie : mythes et réalités; quelles conséquences sur nos entreprises?' c'était le thème qu'avait choisi le Centre des Jeunes Dirigeants d'entreprise Cannes Sophia Antipolis et Nice Côte d'Azur pour sa soirée débat dans le cadre high tech de l'Institut Theseus à Sophia Antipolis. Un débat qui, à l'initative de Fabien Paul, le président du CJD, a réuni plus de cent participants autour des trois intervenants : Olivier Jay, rédacteur en chef du magazine Enjeux Les Echos, Christian Poujardieu, directeur d'IBM La Gaude et Alain André, directeur de CI Com organisation.Le cadre général a été présenté par Olivier Jay. Il s'agit, a-t-il insisté, d'un bouleversement profond. D'une réinvention du commerce, d'une évolution du management sous la convergence de quatre grands mouvements : technologiques, juridico-politique, économique et sociétal. Une nouvelle industrie est en train de naitre et va irriguer l'ensemble des manières de travailler. C'est une révolution qui, toujours selon Olivier Jay, ne se fera pas en quelques années. Elle se prolongera sous une à deux générations et signe la fin du taylorisme (le travail en miettes) au profit d'un monde qui personnalise le service et la relation au client.Des nouvelles méthodes de gestion aux technologies les plus pointues, des capital risqueurs à l'e-business, la densité et la clarté des explications et commentaires ont été particulièrement appréciées. Tout comme les interventions des deux autres orateurs. ' Je vous encourage à transformer votre entreprise en e-business compagnie,déclarait Christian Poujardieu. Commencez petit, par un domaine sélectionné et limité (la relation client par exemple), et ensuite élargissez et accélérez. Vos concurrents sont en train de le faire. Leurs ventes continuent pendant les travaux et elles augmentent pendant que leurs coûts diminuent!'Pour Alain André, tout auréolé de son award européen de l'innovation obtenu pour le CICA, ' les start-up ont de plus en plus besoin d'accompagnement, réalisé par des professionnels de plus en plus compétents, en relation avec la hauteur des levées de fonds et l'ambition des business plans. C'est ce qui a permis au CICOM d'obtenir une très grand taux de pérennité pour ses sociétés avec moins de 5% d'échecs sur deux ans.'. De quoi encourager les jeunes dirigeants du club. A voir aussi sur le site du /www.cjdnice.net/net-economie">CJD, le reportage photo de cette soirée.