'L'âge de l'accès' : Jeremy Rifkin, le prophète
L'explosion des communications et la 'nouvelle économie sont à l'origine d'une mutation sans précédent : les marchés laissent la place aux réseaux, les biens aux services, les vendeurs aux prestataires et les acheteurs aux utilisateurs. Le recours accru aux licences, au leasing et aux abonnements sonne le glas de la propriété et constitue la matrice d'un nouvel âge de l'économie.' Dans son livre 'L'âge de l'accès', qui vient de paraître en français aux Editions de la Découverte, Jeremy Rifkin, président de la Foundation on Economic Trends à Washington, joue en quelque sorte les prophètes de la nouvelle économie. Il retrace la genèse, explique les grands mouvements de cette révolution culturelle planétaire et en signale aussi les dangers.Auteur de 'La fin du travail' et du 'Siècle biotech', deux ouvrages visionnaires, Jeremy Rifkin était de passage à Paris récemment. Libération, dans son édition du 29 septembre 2000, a pu réaliser une longue interview en plusieurs volets sur /www.liberation.com/multi/neweconomy/rifkin.html"> 'La fin du capitalisme'. Jeremy Rifkin, s'il y trace les contours de ce monde nouveau en train d'émerger, y fait aussi part de ses craintes quant à un risque de destruction de la culture et pose le problème de la commercialisation à outrance de l'expérience humaine. Pouvez-vous vivre dans une civilisation où tous les instants de votre vie, vos relations, font l'objet d'un contrat commercial entre les gens? Ma réponse est non...', déclare Rifkin. Heureusement...Autre interview de Jeremy Rifkin, dans Transfert, qui a été un peu plus rapide que Libé, l'article datant du 25 septembre. Même angle d'attaque dans /www.transfert.net/fr/net_economie/article.cfm?idx_rub=86&idx_art=1853"> 'Les nouvelles technologies signent la mort du capitalisme'. On y trouvera exposé toutes les différences entre une économie de marché et une économie de réseau. Dans les réseaux purs,explique Jeremy Rifkin, il n'y a ni vendeurs ni acheteurs. Il n'y a que des offreurs et des utilisateurs. Des serveurs et des clients...' Avec cette conclusion : ' la diversité culturelle devient la ressource de base de la nouvelle économie...'