Observatoire de la Côte d'Azur : 3ème détection d’ondes gravitationnelles!
L’Observatoire de la Côte d’Azur (CNRS-UNS-OCA) participe au programme de recherche international qui a permis récemment la troisième détection d’un signal d’ondes gravitationnelles. Des ondes émises lors de la fusion de deux trous noirs en un plus gros. Cette fois, le nouveau trou noir, situé à près de 3 milliards d’années-lumière de la Terre est environ 49 fois plus lourd que le Soleil…
Et voici la troisième détection d’un signal d’ondes gravitationnelles ! Elle a été obtenue à travers un programme de recherche monté à l'échelle de la planète, opération à laquelle participe le laboratoire Artemis de l’Observatoire de la Côte d’Azur (CNRS-UNS-OCA). Ce programme vise à apporter une réponse attendue …depuis un siècle : les ondes gravitationnelles dont Albert Einstein avait pressenti l'existence à travers sa théorie de la relativité générale, sont-elles une vue de l'esprit où sont-elles observables ?
Début 2016, une première détection de ce qui représente le "graal" de l'astrophysique, avait mis le monde scientifique en ébullition. Ondulations infimes de l’espace-temps, les ondes gravitationnelles sont provoquées par des phénomènes cataclysmiques dans le cosmos. Comme dans le cas des deux premiers événements, dans la troisième détection enregistrée, ces ondes ont été émises lors de la fusion de deux trous noirs en un plus gros. Le nouveau trou noir, situé à près de 3 milliards d’années-lumière de la Terre (soit deux fois plus loin que les événements précédents) est environ 49 fois plus lourd que le Soleil, une masse intermédiaire, entre celles de 62 et 21 masses solaires des événements précédents…
Cette découverte est décrite dans un nouvel article publié voilà quelques jours par la revue scientifique Physical Review Letters. Elle a eu lieu au cours de la campagne actuelle de prise de données des deux détecteurs LIGO qui a démarré le 30 novembre dernier et se poursuivra pendant l’été. Ces instruments situés à Hanford dans l’Etat de Washington et à Livingston en Louisiane seront alors rejoints par le détecteur européen Virgo.
- Voir sur le site de l'Observatoire l'article "Troisième détection d'ondes gravitationnelles"
- Voir également sur WebTimeMedias.com (article du 11 février 2016) : "Ondes gravitationnelles : les chercheurs azuréens dans la quête du "graal" de l'astrophysique"