Sophia : oui, les start-up du numérique recrutent
L'incubateur Télécom Paristech au Business Pôle de Sophia Antipolis confirme : les start-up créent de l'emploi avant même d'avoir levé dès millions. Dès la fin de l'incubation, elles cherchent à élargir les compétences de leurs équipes en recrutant des profils juniors ou séniors, de préférence en CDI. En dix ans, l’incubateur a accompagné quelque 70 start-up qui ont créé plus de 350 emplois.
Les start-ups azuréennes créent de l’emploi mais pas seulement lorsqu’elles ont levé des millions. Dès la fin d’incubation, les start-up cherchent à élargir les compétences de leurs équipes en recrutant des profils juniors ou séniors, de préférence en CDI. Les start-up de l’incubateur Télécom Paristech ne dérogent pas à la règle. Ainsi en dix ans, l’incubateur a accompagné plus de 70 start-ups qui ont créées de plus de 350 emplois.
"Le point-clé de la réussite d'un projet, c'est l'équipe!", estime Patricia Braun, responsable de l’incubateur télécom Paristech. "C’est d’ailleurs un des premiers critères de sélection des investisseurs qui étudient les demandes de levées de fonds des start-up en fin d’incubation. Il s’agit non seulement de partager des compétences mais aussi les valeurs du projet et de savoir les porter."
Des besoins constants en nouveaux talents
Que les entrepreneurs commencent seuls ou en équipe, les porteurs de projets disposent rarement de l’ensemble des compétences. Dans l’incubateur du numérique, les porteurs de projet sont souvent des ingénieurs issus de grand groupes en lien avec les technologies. Ils recherchent, par conséquent, des profils plus orienté commercial, stratégie marketing, management de projet ou encore communication afin de les accompagner à la rencontre de leur marché, de leur permettre de mieux connaitre les attentes de leurs potentiels clients, de bien positionner leur offre et en fin d’incubation, d’établir la stratégie de commercialisation de leurs innovations et de communiquer efficacement auprès des bons acteurs.
A l’inverse les créateurs issus de formations diverses (commerciale, gestion, ou autres) ont besoin de partenaires qualifiés pour développer une application, prendre en charge la R&D, le développement web ou mobile ou encore la gestion des données… C’est pourquoi ils cherchent à s’entourer d’ingénieurs ou des professionnels du digital, tels des développeurs web, des CDO (Chief Digital Officer) ou Data scientists, afin de concrétiser leurs idées.
Si tous les profils sont intéressants et nécessaires pour leur développement, les start-ups recrutent aussi bien des salariés que des stagiaires pour des missions de longues durées et leur faire vivre l’expérience d’une start-up ! En effet, pour décoller et s’épanouir, une start-up a besoin d’un vivier de compétences mais également de qualités techniques et humaines.
Des start-ups en veille RH
Exemple avec Oxane, Scity, Key Infuser, Timilad ou encore MyDreamMatch qui ont des solutions et produits finalisés et se lancent dans la commercialisation de ceux-ci. Dans le cadre du bon déroulement de cette étape et de leurs développements futurs, elles ouvrent des postes (en CDI ou en stage) d’ingénieur junior, project manager, responsable marketing, et community manager.
Si ces projets ont aujourd’hui des offres à pourvoir, les start-up de l’incubateur, toujours en développement commerciaux et technologiques et à l’affut des tendances du marché, offrent aussi des opportunités d'emploi. A garder dans l'esprit.
Oxane Vétérinaire recherche ingénieur juniorDéjà dotée d’une équipe de quatre personnes, la start-up Oxane Vétérinaire recherche actuellement un/une ingénieur(e), profil junior, afin de compléter l’équipe sur la durée. Le (la) candidat(e) devra impérativement maîtriser les langages PHP et Java Script afin d’apporter son expertise à la société dans le cadre de son développement. Oxane Vétérinaire propose des solutions et services digitaux innovants à forte valeur ajoutée pour les vétérinaires et professionnels de santé. Le produit principal est un plan de prévention calculé spécifiquement pour chaque animal. Il prend la forme d’un logiciel pour les vétérinaires, mais il est couplé à une application mobile pour le particulier. Ce "Programme Prévention" est le premier à permettre notamment la mensualisation des paiements des frais vétérinaires pour les clients. Du côté du vétérinaire, une multitude d’options peuvent être également intégré afin de lui faciliter la gestion de son cabinet. |