Nice : la Banque Populaire Méditerranée est née
Issue de la fusion engagée en mars dernier entre la Banque Populaire Côte d’Azur, la Banque Populaire Provençale et Corse et la Banque Chaix, le nouveau groupe régional, qui a son siège à Nice, pèse, près de 400 M€ de chiffre d'affaires, 2.300 salariés et 520.000 clients. Une taille critique pour affronter les grands bouleversements de la transition digitale. La présidence sera assurée par Michel Hillmeyer, ancien président de la Banque Provençale et Corse (à droite sur la photo) et la direction générale par Christian Bosson, ancien DG de la BPCA.
Actualisation 24-11-2016 à 18h15/ Bonjour la nouvelle Banque Populaire Méditerranée! Elle a son siège à Nice et est née de la fusion de trois établissements : la Banque Populaire Côte d’Azur, la Banque Populaire Provençale et Corse et la Banque Chaix. Le projet de fusion avait été engagé en mars dernier avec la décision des trois banques d'ouvrir "une étude d’opportunité et de faisabilité en vue d’un rapprochement éventuel". C'est ce projet de fusion qui a été approuvé par les trois Conseils d’Administration et présenté hier, mardi 22 novembre, pour validation aux sociétaires en Assemblées générales extraordinaires. Cette fusion désormais actée signe ainsi la naissance d’une grande banque coopérative, la Banque Populaire Méditerranée.
L'objectif pour les trois banques était d'atteindre une taille critique, à l'heure des grands bouleversements qu'apporte le digital. En fusionnant, la Banque Populaire Côte d’Azur (siège à Nice, CA : 193 M€, 1.000 salariés), la Banque Populaire Provençale et Corse (siège à Marseille, CA : 161,4 M€, 900 salariés) avec sa filiale la banque Chaix (siège à Avignon, CA : 52,5 M€, 400 salariés) constituent désormais un groupe régional qui affiche 500.000 clients, un chiffre d'affaires de 395 M€ avec 2.380 salariés, 244 agences et160 000 sociétaires. Une structure bancaire qui disposera d'une plus grande force de frappe, avec des moyens et des synergies supplémentaires notamment en matière de développement et de coût.
C'est ce nouveau groupe, tout fraichement éclos, qui doit être présenté à la presse demain jeudi 24 novembre au siège de l'ex BPCA à l'Arenas par Michel Hillmeyer, président, Bernard Fleury, président délégué et Christophe Bosson, directeur général.
Les raisons de la fusionPourquoi cette fusion ? Pour Michel Hillmeyer, nommé Président du conseil d'administration de la Banque Populaire Méditerranée, ce regroupement est né de l'ambition de créer une grande Banque Populaire méditerranéenne. "Dans cette fusion, chaque entité apporte ses réussites et son savoir-faire : la Banque Chaix apporte son expérience de banquier de famille haut de gamme. La Banque Populaire Provençale et Corse et la Banque Populaire Côte d’Azur apportent leur engagement entrepreneurial et leurs valeurs coopératives". Pour Christophe Bosson, directeur général, "ce rapprochement permettra à la Banque Populaire Méditerranée d’atteindre la taille critique nécessaire pour être en situation d’aborder les exigences du métier de banquier, de pression réglementaire et consuméristes accrues, d’enjeux majeurs de solvabilité, de liquidité, de situation concurrentielle exacerbée, de nouvelles habitudes commerciales liées notamment à la digitalisation massive de celles-ci. Animée par une gouvernance issue des banques qui la constituent, la Banque Populaire Méditerranée, dont le siège sera à Nice, opèrera à partir de trois sites centraux situés à Nice, Marseille et Avignon." La fusion sera parachevée dans les 18 mois qui viennent. Des mesures d’accompagnement adaptées à la mobilité fonctionnelle et géographique seront proposées aux collaborateurs a-t-il été précisé. La baisse des effectifs a été estimée à 270 personnes à l'horizon 2019, à mettre en regard, selon la direction, d'un flux de départs naturel d'environ 115 par an, en moyenne, sur les trois dernières années. |