Nice : ouverture d’un Institut du Sein à Lenval

La Polyclinique Santa Maria, qui traite jusqu’ici une centaine de cas/an de cancer du sein, mise sur la spécialisation et l’unité de lieu en ouvrant un Institut du Sein. Avec son équipe pluridisciplinaire d’excellence, cet Institut ambitionne d’optimiser le traitement du cancer du sein en commençant par une prise en charge très rapide des malades avec un diagnostic réalisé en un jour. Dès qu’une anomalie mammaire est détectée, le bilan radiologique et la biopsie sont traités le matin. Les médecins analysent les prélèvements à l’heure du déjeuner, tandis que les chirurgiens reçoivent les patientes l’après-midi afin de les informer des résultats et de planifier la prise en charge thérapeutique si celle-ci est nécessaire.

Un traitement qui privilégiera la chirurgie ambulatoire qui permet au malade, hospitalisé le matin, de sortir le jour même. Pour le Docteur Raïs Razzouk (coordinateur du pôle Chirurgie de l’Institut du Sein), cette réduction de la durée d’hospitalisation, change le regard des patientes sur sa maladie et diminue l’angoisse et l’anxiété liée à la gravité de cette pathologie. Par ailleurs, les chirurgiens adoptent le plus souvent une approche innovante : l’oncoplastie. Une pratique appliquant les techniques de la chirurgie esthétique au traitement du cancer du sein.

Du « cocooning » pour les patientes

Le recours à ces techniques permet d’anticiper sur le résultat esthétique des cicatrices et donc déjà préparer l’après cancer du sein. Un travail qui sera poursuivi avec la reconstruction mammaire, une étape essentielle de la prise en charge des patientes traitées par mastectomie totale. Un sujet abordé très tôt dans le parcours thérapeutique au sein de l’Institut du Sein. La reconstruction mammaire est alors vécue par les patientes comme un objectif, la « promesse » de ne pas rester mutilée à vie.

En outre, l’Institut du sein apporte un soin tout particulier à l’environnement psychologique des patientes et s’attache à créer autour d’elles une atmosphère de « cocooning ». Une démarche qui intervient dès la prise en charge des malades avec une infirmière spécialisée dans l’annonce des pathologies cancéreuses. Par la suite, une coordinatrice du parcours de soins accompagne les patientes les plus fragiles à tous les stades de la maladie, tandis qu’un psychologue apporte son soutien aux malades et à leurs proches. Le suivi de l’Institut du Sein se poursuivra même après la fin du traitement avec l’élaboration d’un Programme Personnalisé Après Cancer. Un programme prévoyant les examens de contrôle, mais aussi les consultations de suivi avec les professionnels de soins de support (kinésithérapeutes, diététiciens, oncopsychologues,…). De quoi parachever la prise en charge des patientes, d’un bout à l’autre de leurs parcours de soins.

Légende photos :

Le Maire de Nice, Philippe Pradal, inaugurant l’Institut du Sein (DR)

Le Docteur Kaïs Razzouk (coordinateur du pôle Chirurgie) expliquant les spécificités de l’Institut du Sein

Bernard Lecat (PDG de la Polyclinique Santa Maria) entouré d’une partie des équipes de l’Institut du Sein