Première grande étude sur les start-up en France
A télécharger, sur le site de l'APCE (Agence pour la promotion de la création d'entreprise), les résultats complets d'une enquête menée à partir d'une centaine de 'jeunes pousses'.
'Des mythes aux réalités' : c'est sous cet angle que se présente la première grande étude sur les start-up en France. Une étude qu'il est possible de télécharger gratuitement sur le site de l'APCE (Agence pour la promotion de la création d'entreprise) à l'adresse /www.apce.com/bar.htm">www.apce.com. Bien souvent caricaturées avant même d'être formellement définies, ces nouvelles entreprises capitalisent, d'ores et déjà des opinions trop rapidement fondées sur ce qu'elles représentent, leur devenir, leurs différencesest-il commenté. Si la création de start-up est à ce jour une infime partie de la création d'entreprises en France, son importance dans les esprits atteint des proportions inverses. C'est donc tout naturellement que l'APCE a souhaité se pencher sur ce phénomène.Au delà des mythes, voir les réalitésL'APCE a donc tenté de répondre à quelques questions simples afin de retranscrire les réalités au-delà des mythes. Pour réaliser cette étude, 800 questionnaires ont été adressés à un panel d'entreprises sélectionnées sur les critères suivants : créées entre 1995 et 1999, innovantes (secteur d'activité, méthodes de commercialisation, mode de développement) et connaissant une croissance rapide (chiffre d'affaires, capital). Une centaine de questionnaires retournés et répondant effectivement aux critères prédéfinis ont pu constituer l'échantillon nécessaire à l'étude et à l'analyse.L'étude se décompose en trois grandes parties. Une première partie décrit le phénomène des start-up dans ses dimensions historiques, internationales (Japon, USA, GB, Allemagne, Israël, Canada.) et économiques. Une seconde reprend les principaux résultats de l'enquête quantitative et qualitative et présente une analyse de la réalité française des « start-up ». Portrait robot de la structure et de son dirigeant, ce chapitre met en avant quelques réalités directement observables. Enfin, une troisième partie, qui prend la forme d'une large conclusion, énumère les différents enseignements tirés de l'ensemble de l'étude.Cette première étude sur un phénomène récent en France, ne devrait pas manquer d'intéresser le nouveau cycle de dernière année sur les entreprises de hautes technologie, cycle ouvert au Ceram de Sophia Antipolis. Avec les élèves de cette option, Michel Bernasconi, le titulaire de la chaire d'entreprenariat high tech, a mené également une étude sur les start-ups. Les premiers résultats de cette enquête, qui a été limitée géographiquement aux Alpes-Maritimes et qui porte sur une quarantaine de start-up azuréennes, doivent être présentés avant le début de l'été.