Traité de Nice : les Quinze ont ratifié lundi à la Préfecture

Posté lun 26/02/2001 - 00:00
Par admin

Sans surprise, le Traité qui ouvre sur l'élargissement de l'Europe a été signé, en présence de Jacques Chirac et Goeran Persson, précédent et actuel président de l'Union.

On prend les mêmes et on recommence. Mais cette fois, tout s'est passé très vite. Les Quinze ont signé lundi 26 février à 19h30 à la préfecture de Nice, le traité négocié dans la douleur au cours du plus long sommet de l'histoire de l'Union Européenne. Un traité de Nice particulièrement important puisqu'il prépare l'adhésion de nouveaux pays dans la Communauté. Si la ville de Nice a été une nouvelle fois en état d'alerte, ce sommet a mobilisé quand même beaucoup moins de monde et n'a duré qu'une seule soirée. Les délégations n'étaient pas présentes, ni l'ensemble des chefs d'Etat et il s'agissait cette fois d'une formalité, contrairement au sommet du 7 au 11 décembre qui avait mobilisé pendant plus de quatre jours plusieurs milliers de personnes des quinze pays de l'Union et des douze pays candidats à l'entrée.Le traité a été ratifié par les ministres des affaires étrangères des Quinze, en présence du président Jacques Chirac, président de l'Union Européenne lors du sommet et de Lionel Jospin Premier ministre, ainsi que du Premier ministre suédois Goeran Persson, président en exercice de l'Union européenne, de la présidente du Parlement européen Nicole Fontaine et de Romano Prodi, président de la Commission. Ces derniers ont fait de brèves interventions à 19h30 avant la signature du Traité. Un dîner à la Préfecture a suivi.Le nouveau Traité de l'Union, avant d'entrer en vigueur, devra encore être ratifié par le Parlement européen et les Parlements nationaux, au rythme et selon la procédure de chacun des Etats. L'Elysée, de son côté, a souhaité que la France donne l'exemple et que la ratification par le Parlement français puisse aller vite. Un peu plus de deux mois après ce 'sommet historique' qui avait vu l'affrontement entre les 'petits' et 'grands' pays de l'Union, les analystes estiment que si Nice a bien permis un premier pas vers l'élargissement de l'Europe, le sommet avait surtout donné l'image d'une Europe dominée par les égoïsmes nationaux. Bien des problèmes n'ont pas été réglés tandis que la structure future de l'Union, celle qui permettra véritablement de faire fonctionner une Europe à 27 membres, fera l'objet de nouvelles discussions en 2004.

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