Licences UMTS : Telefonica et Suez-Lyonnaise se retirent
Les deux groupes envisageaient l'implantation à Sophia d'un centre de recherche et développement UMTS dont la création était conditionnée à l'obtention d'une licence. Quid du projet ?
Telefonica et Suez-Lyonnaise ont annoncé mercredi 24 janvier qu'ils avaient décidé ' de ne pas soumettre d'offre en réponse à l'appel à candidature pour l'attribution des licences UMTS en France'. Cette annonce, faite à une semaine de la clôture du dépôt des candidatures, intéresse d'autant plus Sophia Antipolis, que les deux groupes sont venus plusieurs fois sur le site pour envisager l'implantation d'un centre de recherche et développement sur l'UMTS, la troisième génération de téléphonie mobile. La création de ce centre (une centaine d'emplois) pour lequel Sophia est en concurrence avec d'autres sites, était restée liée à l'obtention d'une licence en France.Le dossier d'implantation tombe-t-il aussi à l'eau? Il est encore trop tôt pour le dire. Telefonica et Suez ont donné comme raison à leur retrait que le prix des licences (4,95 milliards d'euros soit 32 milliards de francs) ' ne reflète pas la situation du marché, alors que la tendance des prix des licences UMTS déjà attribuées en Europe (Autriche, Italie et Suisse) a démontré une baisse régulière ces derniers mois.'Un point de vue partagé par SFR et Bouygues Télécom qui ont également laissé planer le doute sur leur participation. Le bras de fer semble donc engagé avec le gouvernement français pour obtenir des conditions financières plus favorables. Et si Telefonica Suez ont précisé que leur décision était définitive, il semble quand même, comme le note le quotidien La Tribune, que le dossier de candidature soit mené jusqu'à son terme.