Saison touristique 2001 : un pré-bilan en or
A peine moins bien que 2000, mais mieux que 1999 : les premiers chiffres sont excellents. Quelques tendances aussi ont été dégagées par Charles Ginésy, président du CRT Nice Côte d'Azur.
Des chiffres en or ! Certes ils n'atteignent pas tout à fait les sommets de l'année 2000. Mais, ils n'en sont vraiment pas loin. Le tourisme azuréen reste au beau fixe suivant le premier bilan de la saison 2001, fait à l'aéroport de Nice par le président du CRT Nice Côte d'Azur, le sénateur Charles Ginesy, président du Conseil général.Des chiffres... Quelques traits de cette saison qui se situe entre 2001, année exceptionnelle, et 1999 qualifiée déjà de très bonne année :- un mois de juin un peu en retrait sur 2000 avec un taux d'occupation hôtelière de 75%- une remontée en juillet qui dépasse même le résultat de 2000 avec un taux d'occupation de 82%- un mois d'août égal à celui de 2000 avec un taux d'occupation de 90%- des résidences de tourisme qui ont très bien tourné pendant les trois mois d'été avec une moyenne d'occupation de 88% (un point de plus par rapport à 2000).- des hôtels 4 étoiles qui obtiennent un taux d'occupation supérieur à la moyenne générale des hôtels azuréens....et des tendances. A partir de ces chiffres en partie provisoires (les résultats d'août ne sont pas encore entièrement établis) plusieurs grands traits ont été tirés.- un net rééquilibrage du tourisme au profit de la zone montagne (82,5% en juillet et 88% en août de taux d'occupation pour les Gîtes de France dont l'essentiel est situé en zone montagne du département). L'effet via ferrata, aventure dans les arbres, VTT et randonnées découvertes.- une forte poussée des clientèles du Canada (+ 37%), du Moyen-Orient (+ 34%), de Scandinavie (+ 28%), de Suisse (+ 22%), des Etats-Unis (+ 14%), mais en revanche des baisses sensibles de l'Italie (- 10%), le plus gros marché azuréen, de l'Allemagne (- 6%) et encore plus sensible de l'Espagne (- 25%, pourcentage qui cependant joue sur des volumes moins importants que pour l'Italie).- un développement du tourisme culturel- des comportements des consommateurs qui changent : notamment les activités et la fréquentation des événements culturels augmentent au détriment des restaurants (hors haut de gamme) et des plages.