Nice-Matin : Adèle Tanguy promue directrice générale adjointe

Adèle Tanguy a été promue directrice générale adjointe du groupe Nice-Matin. C’est une fonction supplémentaire pour celle qui dirige depuis janvier 2022 les Pôles Business du titre (régie publicitaire NM.Media et activités de diversification NM.Events, NM.Agency et NM.Influence), activité qu'elle poursuivra.  A côté du  PDG, Jean-Louis Pelé, ancien patron de “L'Equipe” arrivé aux manettes en mars 2021, elle est, au titre de DG adjointe, chargée du pilotage des grands projets opérationnels (audience, revenus publicitaires, nouveaux business), du pilotage de la marque et de la communication, l’identification et le pilotage des grands projets de transformation (hors projets rédactionnels et industriels). (Photo DR : le siège de Nice-Matin, route du Mercantour, où se trouve encore l'imprimerie du groupe).

Le site média CBnews.fr, qui évoque cette promotion, a retenu qu’Adèle Tanguy a également dirigé l’incubateur de start-up de Nice Matin, Le Mas, entre 2018 et 2019, après avoir été directrice (2016-2017) de l’accélérateur corporate du groupe Sud Ouest, Théophraste, et directrice, à Bordeaux, d’1Kubator entre 2016 et 2017. Elle était arrivée à Nice-Matin en mai 2020 au moment de la reprise du groupe par NJJ, holding de Xavier Niel en tant que directrice de la marque, de l’innovation et des opérations spéciales. 

Sa promotion s’inscrit dans la stratégie de relance du titre qui, avant sa reprise, était vu comme le grand malade de la PQR, presse quotidienne régionale. Redevenu bénéficiaire en 2022 avec un chiffre d’affaires évalué à 70 M€ contre 68 M€ en 2021, le groupe table sur un accroissement des revenus de la régie publicitaire, du pôle événementiel et des diversifications (Tour du Var,” hubs business” pour entreprises, etc.) pour compenser l'érosion des ventes papier (-7,3% de juillet 2021 à juin 2022 selon l’ACPM, tiers certificateur des médias, avec une diffusion quotidienne payante de 95.000 y compris les 16.000 abonnés uniquement en ligne comme l’avait relevé en octobre dernier le quotidien LesEchos). Dans cette ligne stratégique se place également le “lancement d'une agence d'influence avec une flopée de nano- et micro-influenceurs" afin de "capter une clientèle de petits annonceurs (commerçants…)”.