Startup Summit à Grasse : une ouverture sous le signe de la RSE
Grasse a ouvert le bal des quatre journées du French Tech Startup Summit de la rentrée. L'accent a été mis sur la la pleine intégration du Club des entrepreneurs du Pays de Grasse dans le mouvement French Tech azuréen ainsi que sur les startups à impact et la RSE.
C'est Grasse qui a ouvert hier lundi le bal des quatre journées du French Tech Startup Summit de rentrée. Dans l’enceinte du mythique Musée International de la Parfumerie se sont retrouvés quelque 150 entrepreneurs, décideurs, investisseurs et partenaires de l’écosystème d’innovation, tandis qu'une vingtaine d'exposants avaient investi le Village des startups. Une ouverture qui s'est faite autour de deux notes fortes : la pleine intégration du Club des entrepreneurs du Pays de Grasse (CEPG) dans le mouvement French Tech à côté des trois autres piliers azuréens (Métropole, Sophia Antipolis et Cannes) ; un cap mis résolument sur les startups à impact et la RSE, deux engagements bien dans l'ADN de l'association entrepreneuriale grassoise que préside Charlotte Daeffler.
Une communauté grassoise consacrée aux startups
Cette première soirée aura d'ailleurs donné l'occasion au CEPG de lancer sa Communauté consacrée aux start-ups. Elle vient s’inscrire dans un écosystème qui dispose d’infrastructures et de programmes d’accompagnement dédiés à l’innovation au sein de la pépinière d’entreprises Innovagrasse et de l’hôtel Grasse Biotech, tandis qu'à l'automne va s'ouvrir dans les locaux de l'ancien tribunal de Grasse entièrement réaménagé, un campus taillé pour accueillir un millier d'étudiants.
L'engagement et les actions concrètes pour la RSE ont de leur côté été réaffirmés à travers une présentation en avant-première du projet Régén’ère Azur. Il s'agit d'une vaste démarche de régénération des systèmes socio-écologiques sur le territoire du Pôle Métropolitain Cap Azur. Porté par le Club des Entrepreneurs en partenariat avec le centre de recherche-action LUMIÅ et le cabinet de sociologie Change it Use it, ce projet ambitionne d’expérimenter de nouvelles coopérations et alliances stratégiques entre entreprises et collectivités territoriales. Il vise aussi à concevoir de nouveaux instruments de développement entrepreneurial et territorial mettant en œuvre des pratiques et des modèles régénératifs territorialisés.
Qu'est ce qu'une "startup à impact" ?
Un vaste programme bien dans la ligne des startups à impact, concept qui a été illustré par cinq fondateurs azuréens de ce type d'entreprises. Nathalie Orvoen, présidente des Potageurs (agriculture urbaine) et présidente de Nice Start(s) Up ; Thomas Côte, CEO de Wever (mobilité) ; Layticia Audibert, CEO de Gandee (cagnotte solidaire) ; Justine Lipuma, présidente de Mycophyto (biostimulants naturels des plantes) ; Etienne Leroy, COO de LivMed’s (livraison médicaments à domicile) : tous ont cherché à donner du sens à leur activité.
Comme l'a précisé le modérateur de la soirée Léonard Cox, lui-même fondateur d'une startup à impact (TidyUp), ce sont des start-ups qui possèdent plusieurs objectifs sociaux et environnementaux. Elles n’agissent pas seulement pour stopper des effets négatifs. Elles adoptent des pratiques à l’impact social et environnemental positif en les inscrivant au coeur de leur modèle.
Ce fil "vert" de la RSE sera aussi celui des trois journées suivantes du sommet. Aujourd'hui avec Nice Start(s) Up à l'Observatoire de la Côte d'Azur pour une journée de mise en relations privilégiée entre startups en levée de fonds, investisseurs et business angels. Demain mercredi avec Telecom Valley pour une réception des partenaires de la French Tech dans le cadre prestigieux de la ville Eilenroc au cap d'Antibes et jeudi pour un final majestueux au Fort Royal de l'île Sainte Marguerite pour le DDA (Déconnectez-vous, Détendez-vous et Amusez-vous) de Cannes is Up. La rentrée sera alors bien lancée.