Covid-19 : la pandémie, sa dangerosité et l'hydroxychloroquine vus par Didier Raoult
Depuis le début de la pandémie, c'est une parole qui détonne et secoue. On aime ou pas, mais nul ne peut contester que le Pr Didier Raoult ne soit une sommité dans le domaine de l'épidémiologie, qu'il a du cran, des convictions solides et qu'il connait son domaine en diable. Ses interventions sont donc intéressantes à suivre dans cette période de brouillard. Elles apportent un regard différent, toujours pertinent, exprimé sans fard, sans souci de plaire ni de conforter le courant médical dominant.
Sa dernière intervention vidéo, publiée hier mardi sur Youtube est bien dans la ligne des précédentes. Le Pr Didier Raoult est interrogé sur l'évolution de la pandémie, sa dangerosité et bien évidemment sur l'hydroxyhloroquine. Il y répond avec sa verve habituelle. L'évolution de l'épidémie ? Elle suit une courbe typique en forme de cloche, comme la grippe. Aujourd'hui, après la montée et le sommet, nous sommes dans la phase de descente et l'épidémie devrait s'éteindre d'ici la fin du mois de mai.
Un rebond, une deuxième vague à craindre ? C'est un fantasme pour Didier Raoult. Il n'y croit pas. Un retour l'hiver prochain? Le professeur est plus prudent sur ce point. L'avenir est imprévisible et il est difficile de prévoir. Mais pour lui, le coronavirus venant d'un réservoir d'animal sauvage, les probabilités sont moindres d'un retour comme celui de la grippe alimenté par un réservoir d'animaux domestiques.
La dangerosité du covid-19 ? Didier Raoult fera sans doute grincer des dents au regard des mesures prises dans le monde entier pour contrer le virus. Et notamment la formule qu'il emploie : "le délire autour de la gravité monstrueuse de cette maladie est aussi une autre forme de délire déraisonnable". La raison avancée : le danger est limité pour toute une population qui n'a pas de facteurs de risques avec une maladie qui n'est pas très grave en général, sauf pour les gens déjà victimes d'infections respiratoires.
L'efficacité du traitement à l'hydroxychloroquine ? Etudes chinoises à l'appui, Didier Raoult persiste et signe. Selon lui, il a été confirmé que le traitement par le Remdesivir mis en avant, ne marche pas et ne permet pas en tout cas de sauver des vies.
En revanche, des études chinoises montrent qu'avec l'hydroxychloroquine, la mortalité peut être divisée par deux. De par son effet antiviral et anti inflammatoire, c'est aujourd'hui le seul groupe de médicaments qui puisse jouer un rôle en début ou fin de maladie. L'avenir tranchera.