APPIM : le réseau de l'industrie azuréenne fête ses 20 ans
L'Association des Partenaires pour la Promotion de l'Industrie Méditerranéenne fête demain ses 20 ans lors de son assemblée générale annuelle chez Thales Alenia Space à Cannes La Bocca. L'occasion de rappeler comment l'association, partie du constructeur cannois de satellites, a réussi à donner une belle visibilité à l'industrie azuréenne et accompagner sa montée en gamme.
Vingt ans! Le bel âge pour l'APPIM (Association des Partenaires pour la Promotion de l'Industrie Méditerranéenne) qui fêtera demain, jeudi 25 février, son 20ème anniversaire à l'occasion de son assemblée générale annuelle, à 17 heures à Cannes-La Bocca dans les locaux de Thales Alenia Space. L'occasion pour Daniel Sfecci, son président, d'évoquer la naissance de l'association et les étapes qui lui ont permis d'accompagner la reconnaissance et la montée en gamme de l'industrie azuréenne.
Les trois étapes de l'APPIM
"C'est une belle histoire qui est partie en 1996 d'une idée de Jacques Bottero à Alcatel Cannes (aujourd'hui Thales Alenia Space) qui trouvait que l'industrie azuréenne manquait de visibilité et qu'on ne savait pas ce qui se passait dans le secteur industriel du territoire," rappelle Daniel Sfecci. "Avec l'aide de la CCI Nice Côte d'Azur, l'association a ainsi démarré autour des grands donneurs d'ordres du territoire, puis s'est développée en trois grandes étapes qui correspondent aux trois présidences successives."
"La première avec Jean-Pierre Savarino, le président de Studiel, qui a ouvert l'association à toutes les structures et notamment aux PME. La seconde avec Bernard Kleynhoff, devenu ensuite président de la CCI. Il a cherché à fédérer autour d'actions visibles et a ainsi lancé des manifestations comme Industria ou les REI (Rencontres pour l'Emploi Industriel)."
"La troisième étape, se termine avec mon mandat. Elle a porté l'accent sur les relations d'affaires avec notamment Cap Indus et le dialogue ouvert entre les grands donneurs d'ordre et les sous-traitants. Nous avons cherché à faire en sorte que les sous-traitants locaux puissent travailler avec les grands groupes locaux. Mais pour cela, il fallait que les entreprises locales puissent répondre aux spécifications techniques demandées. Encore faut-il qu'elles les connaissent. D'où le besoin d'établir avec Cap Indus ce dialogue entre sous-traitants et donneurs d'ordre du territoire".
Un bon nombre d'industriels locaux sauvés et relocalisés
"L'APPIM a permis d'initier des synergies fortes ont été initiées à partir de l'APPIM. Elles ont permis de sauver et de relocaliser bon nombre d'acteurs industriels locaux ces six dernières années", poursuit Daniel Sfecci qui insiste sur la volonté de travailler dans le réel, de répondre aux besoins concrets des entreprises. "En novembre, pour la seconde fois, nous avons organisé une Université de l'APPIM. Nous avons ainsi réuni des chefs de grandes et petites entreprises et travaillé sur quatre thématiques. Quatre ateliers destinés à trouver des solutions à des problèmes rencontrés."
"Un grand brainstorming qui nous fait une feuille de route pour l'année." Aussi au cours de l'assemblée générale de demain, après le bilan 2015, le programme d’actions 2016 qui sera présenté est celui qui a été élaboré sur propositions des entreprises lors de cette 2ème Université de l’APPIM.