Un coup pour rien : le rachat de l'OGC Nice ne se fera pas
Un coup pour rien pour l'OGC Nice. Annoncé en grande pompe le 29 janvier dernier, le rachat en deux temps du club niçois ne se fera finalement pas. C'est ce qu'a déclaré ce matin au quotidien Nice-Matin le président du club Jean-Pierre Rivère. L'affaire semblait pourtant bien engagée. Un nouvel actionnaire britannique, Edward Blackmore, associé à un prince saoudien dont le nom n'avait pas été donné immédiatement (il s'agit du Prince Mohammed Bin Abdulrhamann Bin Abdulah Al Faisal), reprenait dans un premier temps 49% des parts des "minoritaires" (le bloc d'action du quatuor Stellardo - Bessis - Governatori – Bacchialioni).
C'est l'étape du 29 janvier dernier assortie d'une confirmation du montant des investissements futurs qui devait intervenir au plus tard le 12 février, soit aujourd'hui vendredi. Dans un deuxième temps, Edward Blackmore et son associé s'engageaient à acquérir un bloc supplémentaire de 31% des parts auprès de Jean-Pierre Rivère. Cela avant fin juin 2016. Le tout avec la volonté d'"installer l'OGC Nice dans le top 5 sur la durée." En quelque sorte, la perspective de voir les Aiglons faire jeu égal avec le PSG porté par ses actionnaires du Qatar.
Mais patatras. Ces derniers jours, les actionnaires minoritaires, ne voyant l'argent venir (le montant de la transaction n'a pas été révélé) ont commencé à s'inquiéter. Contactés hier par France 3 Côte d'Azur, Gilbert Stellardo expliquait qu'il attendait le paiement, tandis que Jean Bessis se disait perplexe et qu'une réunion entre actionnaires minoritaires était prévue lundi prochain. Des inquiétudes qui se sont révélées fondées ce matin.
"Les nouveaux investisseurs devaient confirmer au plus tard le 12 février le montant définitif de leurs investissements futurs", a expliqué Jean-Pierre Rivère à Nice-Matin. "Le calendrier précis était destiné à servir le club dans les deux ans à venir. A ce jour, les éléments n'ont pas été confirmés par les nouveaux investisseurs ce qui n'a pas permis la mise en oeuvre immédiate de la politique envisagée par le club et a rendu le partenariat sans objet. En conséquence, les parties ont décidé de mettre fin à leur accord." Fermez le ban.