Cagnes-sur-mer : le "dernier carré" de Texas Instruments
Ils sont 23 TIers qui en 2013 ont quitté les locaux de Villeneuve-Loubet et ont été installés à Cagnes-sur-mer pour terminer des contrats en cours. Une mission dont l'arrêt a été signifié début juillet. Aujourd'hui, le "dernier carré" de TI veut rappeler son existence et ses compétences.
Ils sont 23. C'est le dernier "carré" de TI, Texas Instruments Villeneuve-Loubet. Ils ont quitté le site de TI quand celui-ci a fermé en 2013. Mais, travaillant pour les réseaux (les antennes relais pour les stations de base) et ne se trouvant donc pas du côté mobile qui était celui de la majeure partie des salariés azuréens de TI, ils avaient à assurer le support de contrats en cours et ont donc été installés dans de nouveaux locaux à Cagnes-sur-mer. Une mission dont on ne leur avait pas indiqué la date de fin à l'époque mais dont l'arrêt est intervenu début juillet.
Aujourd'hui aussi, ils sont quelque peu inquiets. D'une part ils sont en quelque sorte les oubliés de TI, tout le monde croyant l'affaire réglée avec des salariés qui ont pratiquement tous retrouvés une activité. D'autre part, l'annonce de l'arrêt de la mission ayant été signifié début juillet, ils n'ont guère pu avoir de contacts pour leur recherche pendant l'été et ne savent pas très bien aujourd'hui quelle solution va pouvoir se trouver alors que le temps presse (les première lettres de licenciements doivent arriver dans les jours qui viennent).
Représentant un "bloc de compétences", leur souhait serait bien sûr d'une reprise de l'ensemble par une autre société, comme cela s'est fait pour ceux qui ont été repris par Samsung (et maintenant Freescale). Ensemble, ils couvrent un vrai métier d'architecture de puces et de développement applicatif pour ces puces. Un savoir-faire avec des compétences algorithmiques qui peut se transposer dans bien d'autres domaines que celui sur lequel ils travaillaient à TI.
Des rumeurs d'une reprise justement par un groupe chinois spécialisé dans les réseaux (ce n'est pas Huawei avait-il été précisé sans donner de nom) ont circulé. Mais pour l'instant elles restent à l'état d'hypothèse et aujourd'hui, le dernier "carré" de TI, des ingénieurs dont la compétence est particulièrement reconnu, cherche à rappeler son existence pour trouver une solution "en bloc" et éviter la dislocation de l'équipe et la dispersion des compétences.