Sophia : système de voitures en libre-service à l'étude
La filiale transports de Vivendi envisage la mise en place sur la technopole de 'Praxitèle', service testé à Saint-Quentin-les-Yvelines qui viendrait palier la faiblesse des transports en commun
Sophia Antipolis qui a retrouvé voilà quelques mois une liaison hélicoptère avec l'aéroport de Nice, devrait bénéficier dans le courant du premier trimestre 2000, d'une expérience de voitures en libre-service. La CGEA, filiale transport de Vivendi, qui a déjà testé avec 'Praxitèle' un service similaire à Saint-Quentin en Yvelines, étudie actuellement les possibilités de monter le système sur la technopole où se pose un réel problème de transports en commun. Des discussions sont ainsi en cours avec les autorités administratives et les entreprises.'Le scénario que nous envisageons porte sur une cinquantaine de voitures,explique Claude Arnaud, directeur de la recherche de la C.G.E.A.. Dans un premier temps, le système fonctionnerait pour des liaisons entre Sophia et l'aéroport et pour des dessertes à l'intérieur de la technopole. Il serait ensuite étendu pour des liaisons sur Cannes et sur Antibes. Des zones de déposes seraient prévues dans les entreprises, sur l'aéroport et près des gares.'Un positionnement GPS permettrait de suivre avec précision le déplacement des véhicules et de gérer au mieux la flotte. Pour les usagers (étudiants, employés de la technopole, visiteurs, etc.) les coûts d'utilisation seraient de l'ordre de 25 à 30 francs la demi-heure. Le trajet Sophia-Aéroport de Nice tournerait autout de 100 francs, soit bien moins que le coût du taxi qui est de l'ordre de 250 F. Si l'expérience est concluante, la flotte pourrait monter à une centaine de véhicules.