Sophia : BayLibre dans le projet ARA de Google
Fondée en 2013 par des anciens de Texas Instruments et actuellement incubée par PACA-Est, la start-up, spécialisée dans les système Linux embarqués, travaille sur un projet de smartphone à la carte, que le consommateur pourra personnaliser en choisissant chacun des composants et en éliminant ceux qui sont superflus.
Une belle occasion de visibilité pour la start-up sophipolitaine BayLibre. Fondée en 2013 par des anciens de Texas Instruments et actuellement incubée par l'Incubateur PACA-Est à Sophia Antipolis, cette société spécialisée dans les systèmes Linux embarqués a été retenue pour participer au développement du projet ARA de Google. L'idée du moteur de recherche est de créer un smartphone sur lequel il est possible de choisir chacun de ses composants.
A partir du squelette en aluminium, le consommateur pourra "personnaliser" son appareil en fonction de ses besoins ou de ses envies en évitant les équipements superflus susceptibles d’augmenter son prix. En phase de prototypage depuis septembre 2014, BayLibre intervient sur le développement de Device Drivers et sur la gestion d’énergie de ce smartphone modulaire -coeur de métier de la start-up azuréenne.
Cette expérience, l’équipe l’a acquise en travaillant chez Texas Instruments et en mettant en place des solutions logicielles sous Linux pour limiter la consommation en énergie des composants électriques. Tous anciens ingénieurs du géant américain qui a fermé son site de Villeneuve-Loubet en 2013, les cinq co-fondateurs BayLibre cumulent plus de 80 ans d’expertise. "Notre portefeuille clients se positionne et se développe auprès des créateurs de projets connectés, en Californie", explique Benoit Cousson, président de BayLibre.
C’est notamment le cas pour Skully Helmet (premier casque de moto intelligent) et pour Highfive (système de visio et web conférence). Soutenue par l’Incubateur PACA-Est, Baylibre, qui a réalisé un Chiffre d'affaires de 600.000 € pour son premier exercice, entend poursuivre son développement. Avec pour objectif de recruter deux nouveaux profils et de doubler son CA en 2016, elle ambitionne de s’exporter aux Etats-Unis tout en conservant son équipe en France dans les nouveaux locaux de Villeneuve-Loubet investis depuis quelques semaines à peine.