Classement de Shanghai: Nice Sophia Antipolis reste au Top 500!
L'Université Nice Sophia Antipolis reste dans le Top 500 des meilleures universités mondiales selon l'édition 2014 du classement de Shanghai, publié aujourd'hui, vendredi, par l'université Jiao Tong. Entrée en 2006 dans ce prestigieux classement, elle baisse cependant d'un cran par rapport aux deux dernières années pour lesquelles elle était placée dans les 300 à 400 meilleures mondiales.
Ce classement, comme les années précédentes, accorde une large place aux universités américaines et britanniques qui squattent le Top 20. Ainsi, les prestigieuses américaines Harvard, Stanford, le MIT et Berkeley arrivent une nouvelle fois en tête, suivis de Cambridge la britannique. D'autre part, la Chine confirme sa montée. Avec 44 universités dans le top 500, elle arrive désormais seconde derrière les Etats-Unis (146), et devant l'Allemagne (39).
Mais la France, qui se maintient néanmoins à la 5e place mondiale, améliore sa position avec 21 établissements classés dans les 500 dont 4 dans le top 100 (20 établissements classés dans ce Top 500 en 2013). Les universités Pierre et Marie Curie, Paris Sud, l'Ecole normale supérieure et l’université de Strasbourg demeurent les quatre premiers établissements français aux 35e, 42e, 67e et 95e rangs (37e, 39e, 71e et 97e en 2013). Trois autres établissements s'inscrivent dans le top 150 (les universités d’Aix Marseille, Joseph Fourier de Grenoble, Paris Diderot), un autre dans le top 200 (l’Université Paris Descartes).
On trouve encore six universités françaises dans le top 300 (les universités de Bordeaux, de Lorraine, Claude Bernard Lyon 1, Paul Sabatier à Toulouse, Montpellier 2, l’E.N.S. Lyon), et trois dans le top 400 (l’école Polytechnique, l’E.S.P.C.I. Paris Tech, l’université Paris Dauphine). Dans le top 500 où figure l'université Nice Sophia Antipolis se placent également Mines Paris Tech, ainsi que les universités de Rennes 1 et d'Auvergne.
Créé en 2003, le classement de Shanghai distingue 500 établissements d'enseignement supérieur parmi les 17.000 répertoriés dans le monde. Pour cela, sont pris en compte six critères, dont le nombre de Nobel parmi les anciens élèves, le nombre de chercheurs les plus cités dans leur discipline ou le nombre de publications dans "Science" et "Nature". Les critères sont tournés essentiellement vers la recherche et les sciences de la vie, et ne retiennent pas, notamment, les sciences humaines et sociales.
Dans un communiqué, Benoît Hamon, ministre de l’Education nationale, et Geneviève Fioraso, secrétaire d’Etat à l’Enseignement supérieur et à la Recherche ont bien rappelé que les universités américaines et britanniques constituaient la norme implicite du classement de Shanghai et que la méthodologie retenue était peu adaptée à la spécificité du modèle scientifique et universitaire français. Mais le classement faisant désormais référence mondiale, ils ont néanmoins salué la bonne position de la France.