SKEMA enseignera le commerce de luxe aux "latinos" à Miami
La Business School de Sophia Antipolis, SKEMA, qui dispose déjà d'un campus à Raleigh aux Etats Unis, va également enseigner le luxe à Miami. Dans le cadre d'un accord de partenariat avec la Florida International University, basée à Miami, SKEMA a proposé un programme de formation spécifiquement axé sur l’essor du "luxury retail" en Amérique latine. Associés avec la Fondation Altagamma, institution milanaise en charge de la défense de l’excellence italienne aux Etats-Unis, les deux établissements organiseront, dès le 28 juillet, un séminaire d’un mois conçu pour des responsables de marques de luxe du territoire sud-américain.
Parmi les intervenants, la Fondation Altagamma a retenu la candidature de professionnels du luxe (Tiffany&Co., Vuitton, Swarowski, Ferragamo, Hermès…) mais aussi de professeurs réputés dont trois sont des acteurs majeurs du MSc Luxury & Fashion Management de SKEMA : Jonas Hoffmann, Sudeep Chabra et Ivan Coste-Manière qui aura d’ailleurs la responsabilité de ce programme. Pour cette première promotion, 30 participants se retrouveront à Miami pour comprendre les mutations du secteur. Au programme de ces quatre semaines intensives : analyse financière, apprendre à sélectionner un point de vente, évolution du comportement des clients, décrypter les innovations actuelles qui feront la boutique de luxe de demain…
Autant de tendances que l'on retrouve d'ailleurs déjà dans la métropole de Floride. Depuis quelques années, les boutiques de luxe se multiplient dans le Design District, quartier insolite de Miami. Pourtant, rien n’aurait pu faire croire que cet ancien site d’entrepôts désaffectés deviendrait l’une des plateformes incontournables de la vente de produits de luxe dans le monde. Capitale du luxe et du tourisme, latino-américain notamment, la ville a accueilli l’an dernier 14 millions de touristes parmi lesquels 5 millions de Latino-Américains. Des acheteurs qui profitent de prix jusqu’à 40% moins élevés que dans leur pays : la clientèle brésilienne réalise 54% de ces achats de luxe en dehors du Brésil, où les taxes sur ce type de produits sont très élevées. Une vraie manne pour le secteur !