Le campus STIC présenté au préfet de Région
Le projet de campus sophipolitain, dédié aux Sciences et Technologies de l'Information et de la Communication, a été évoqué avec Yvon Ollivier, à l'occasion de sa visite à la Zaïne.
C'était une belle occasion de présenter un des projets phares de Sophia Antipolis au préfet de Région, Yvon Ollivier : le campus STIC(Sciences et technologies de l'information et de la communication). Yvon Ollivier en effet, mardi 11 janvier, s'est rendu sur le terrain de la Zaine, à Vallauris, où commence une opération de reconquête de cette cité HLM des années 70 (deux tours sur dix seront détruites pour 'dédensifier le quartier'). Après cette visite, il a pu participer à une session de travail.Il a ainsi rencontré, en présence du préfet des Alpes-Maritimes Jean-René Garnier et du président du Conseil général, Charles Ginésy, ceux qui portent depuis plusieurs mois le projet de campus sophipolitain : Geneviève Gourdet (présidente de l'UNSA), Antoine Perry (secrétaire général d'Eurecom), Marc Berthod (directeur de l'INRIA), Christian Tordo (vice-président de la Telecom Valley et directeur de Texas Instruments).Le préfet de Région a particulièrement apprécié deux choses. La première : le fait que le projet soit porté à la fois par l'université, les associations et les entreprises azuréennes. La deuxième : sa cohérence avec les besoins de formation de la Côte d'Azur qui, actuellement, bénéficie d'une conjoncture exceptionnelle sur le marché d'Internet et de la mobilité, un secteur pour lequel elle dispose d'une expertise mondiale.Tout laisse à penser que le projet de Campus STIC a une bonne chance d'être inscrit au contrat de plan Etat-Région. A l'heure où se fait l'examen du dossier, poste par poste, seule inquiétude pour ceux qui le soutiennent : le risque qu'il ne soit pas intégré dans sa totalité dans le contrat de plan. Les concepteurs du campus, estiment en effet, que le projet à une cohérence totale et que de n'en retenir un morceau (il n'en est pour l'instant pas question) risquerait de lui enlever beaucoup de son intérêt.Le laboratoire des usages, notamment, que défend l'association de la Telecom Valley, est considéré comme d'un élément central. La clé de voute d'un campus totalement orienté vers les technologies du troisième millénaire…