Silicon et Telecom Valley : premiers échanges
Un protocole d'accord pour des échanges entre étudiants de la Silicon Valley californienne et de la Telecom Valley azuréenne sera signé le 5 mars à Sophia Antipolis.
Silicon Valley et Telecom Valley même combat ? Pourquoi pas ? Certes, le problème de la fuite des cerveaux, notamment dans le secteur informatique, reste d'actualité. C'est d'ailleurs autour de ce thème qu'une mission sénatoriale est venue le 22 février dernier à la Fondation Sophia Antipolis pour rencontrer, des chefs d'entreprise et des chercheurs de la technopole que le sénateur Pierre Laffitte avait réunis.Mais toutes les formules de collaboration avec ce qui reste la Mecque des NTIC, n'en sont pas moins recherchées. L'association Telecom Valley a ainsi engagé avec la participation de la Fondation, un programme d'échange d'étudiants (voir l'article 'Silicon Valley et Sophia vont échanger des étudiants'). Par l'intermédiaire du Consulat français à San Francisco, une quinzaine de stages ont été ouverts à des étudiants de Sophia Antipolis par des entreprises américaines de la Silicon Valley (IBM San José, Cadence, Sprint, Bravo Brava et Pagoo).Ces offres ont été transmises par la Telecom Valley à l'ESINSA, l'ESSI, Eurécom, au DESS Télécom et à l'ISIA, tandis que la Fondation organisait des concours pour retenir des candidats. C'est cette opération d'échange (parallèlement des étudiants de la Silicon Valley seront accueillis dans des entreprises high tech azuréennes) qui sera officialisée le 5 mars prochain à 12 heures à l'hôtel Mercure de Sophia Antipolis. Un protocole d'accord sera alors signé entre la Telecom et la Silicon Valley en présence de représentants des deux entités mais également du Consulat de France à San Francisco, de l'Université de Stanford, de la Fondation Sophia Antipolis, etc.Un premier pas peut-être vers une coopération plus large entre deux centres de création technologiques majeurs dans le monde, l'un aux Etats-Unis et l'autre en Europe.