La réponse de France Télécom
Voici le texte intégral du communiqué envoyé par France Télécom (les intertitres sont de la rédaction).Un premier réseau tout optique dès 1986'Alors que des critiques le plus souvent injustifiées risquent de ternir durablement l'image de Sophia Antipolis aux yeux des entreprises souhaitant s'implanter ou se développer sur ce site, France Telecom ne peut pas rester absente d'un débat où beaucoup d'arguments sont avancés sans réel fondement ou avec des objectifs qui ne sont pas ceux de concourir au développement économique des Alpes-Maritimes.L'existence de services et de réseaux de télécommunications innovants de qualité a toujours été déterminante pour le succès de la technopole de Sophia Antipolis. Ainsi, un premier réseau tout optique a été déployé dès 1986. Grâce à ce dernier, ont pu être réalisées les premières interconnexions de réseaux locaux qui préfiguraient ce qui allait devenir le réseau R3T2, et dont les utilisateurs de Sophia Antipolis ont bénéficié avec un débit de 10 Mbps longtemps unique en France.La plate-forme ATM n'a pas veilliLancée en avant première nationale dans les Alpes Maritimes en 1996, la plate-forme ATM, technologie de transport de données à très haut débit, ne compte aujourd'hui pas moins de 20 raccordements à 155 mégabits par seconde, qui desservent tous les sites niçois et sophipolitains de l'Université et du CNRS, ainsi que des établissements industriels et de recherche.Parler de vieillissement pour cette plateforme ou pour le réseau de fibres optiques n'a pas de fondement technique alors que l'ATM connaît actuellement un fort développement avec les backbones Internet et que les performances d'un réseau optique dépendent avant tout des critères de qualité imposés lors de la fabrication des câbles et le respect rigoureux des procédures de pose et de raccordement de ceux-ci.L'expérimentation du Vraiment Très Haut DébitNous expérimenterons, dans le trimestre qui vient, l'usage du réseau VTHD (Vraiment Très Haut Débit). L'INRIA, le CNET Sophia, puis probablement Eurecom seront reliés à d'autres centres de recherche publics et privés de plusieurs régions françaises, à des débits utiles allant jusqu'à 800 Mégabits par second sur des artères supportant jusqu'à 40 gigabits par seconde (n fois 2,4 Gbps). Cette expérimentation se fera sur les fibres existantes en utilissant la technique WDM.Le déploiement de la technologie ADSL est également une priorité de France Télécom, que des contraintes réglementaires retardent aujourd'hui. Les équipements nécessaires sont en cours d'installation sur Sophia-Antipolis. Avec les offres Netissimo 1 et 2, le débit de l'accès à Internet sera multiplié d'un facteur 10 à 20 sur les raccordements téléphoniques existants.Le développement de la concurrenceFrance Telecom poursuit donc en matière de réseaux la politique volontariste engagée il y a plusieurs années. Les infrastructures mises en place sont dimensionnées pour répondre, dans toute la gamme des débits, aux demandes des entreprises de Sophia Antipolis et de celles qui souhaitent s'y installer. Elles permettront également les expérimentations déjà citées sur les très hauts débits qui sont, pour la technopole, une opportunité de test et d'appropriation des usages et des services de demain.Le développement de la concurrence sera un nouveau facteur de dynamisation du marché et France Télécom poursuivra ses efforts pour mettre à disposition de ses clients les meilleures technologies réseau et toute une gamme de prestations, du transport de données aux applications sophistiquées, en s'engageant sur des critères de qualité.'