Nice Ecovallée, prêt pour "la ville du quart d'heure"
Le Nice du 21ème siècle continue à se développer dans la vallée du Var. Face aux crises Covid et climatiques qui changent la donne de la ville et de l'immobilier tertiaire, l'EPA (Etablissement public d'Aménagement) compte sur son concept de territoire sobre, résilient, inclusif et productif qui s'adapte très bien à celui actuellement en vogue de la "ville du quart d'heure", celle où tout peut se faire à pied.
Jusqu'ici tout va bien pour Nice Ecovallée. Le nouveau quartier de l'ouest de Nice continue de se développer dans la plaine du Var. La crise sanitaire qui change la donne dans bien des métropoles, ne semble pas avoir entamé l'attractivité auprès des investisseurs comme des entreprises pour cette technopole de nouvelle génération qui avait cherché à anticiper les évolutions futures. Les chantiers en cours s'activent et les nouveaux projets s'engagent suivant l'agenda prévu. C'est la tendance qui ressort du point d'étape réalisé cette semaine avec les responsables de l'EPA (Etablissement Public d'Aménagement) qui pilotent cette OIN (Opération d'Intérêt National) lancée maintenant il y a 13 ans. (Photo DR : l'immeuble Air'Prom actuellement en construction dans le Grand Arénas).
Les défis d'un territoire sobre, résilient, inclusif et productif
Pour Philippe Pradal, qui a accédé à la présidence en septembre dernier, l'EPA s'est bien sûr interrogé des conséquences sur le développement de l'opération, que peuvent avoir les crises sanitaires et climatiques actuelles. Mais le projet Nice EcoVallée ayant été monté autour d'impératifs de mobilité, de logement, de mixité, de développement durable et de croissance économique, il reste en phase avec les objectifs d'aujourd'hui. A travers les plans de relance, l'EPA se doit maintenant d'affronter des défis sur ses quatre thématiques : celles d'un territoire sobre, résilient, inclusif et productif.
Quant à la nouvelle donne de l'immobilier tertiaire qu'entraîne le recours au télétravail, l'essor du coworking, elle est plutôt du ressort des promoteurs qui auront à aménager différemment l'espace intérieur de leurs immeubles. Les bureaux de demain ne seront pas ceux de l'avant-Covid. Mais leur conception ne dépend pas de l'EPA qui a pour vocation d'aménager des lieux qui vivent. Dans cette ligne, l'Etablissement public s'intéresse aujourd'hui tout particulièrement au concept de la "ville du quart d'heure" qui permet de travailler, faire ses courses, vivre sans avoir forcément recours à la voiture.
Grand Arénas et Nice Mérida : des projets qui avancent
Un aperçu de l'avancée des projets a été donnée par Sarah Béllier, directeur général par Intérim de l'EPA depuis juin 2020 (elle devrait être confirmée prochainement). Secteur Grand Arénas, la livraison d'Unity s'est faite en début d'année après celle de Connexio. Les chantiers de Nouvel'R (première tranche livrée fin 2021) et Air'Prom (logements livrés cette année) avancent bien tandis que L'Avant-Scène est mis en chantier pour livraison 2023. Elément structurant, le pôle échange gare multimodale devrait être livré en 2022, suivi de la gare routière en 2023. Pour la suite, un lancement en consultation est programmé pour les ilots 3.2 en face de Connexio et 3.10 à l'entrée d'Unity (le tout pour une surface totale de 20.000 m2 bureaux, commerces et logements).
Mêmes avancées secteur Nice Méridia. Plusieurs opérations ont déjà été livrées : les immeubles Anis (bureaux du 21ème siècle), Palazzo avec la structure bois la plus haute de France, IMREED pour UCA, et Pléiade & Odyssée (logements). D'autres chantiers sont en cours et à venir comme le Campus Sud des Métiers mené par la CCI Nice Côte d'Azur et Habitat 06 (livraison 2022), INPHYNI (Institut Physique de Nice avec livraison 2022), le Pôle Intergénérationnel (livraison 2023-2025) et pour une livraison 2025, le joyau de la couronne : Joia Meridia, l'ancien "macro lot", tout un petit village. Le Nice du 21ème siècle qui continue d'avancer.
Commentaires
Université
Étonné et déçu, qu’ayant un ministre des universités, ancienne présidente de notre université, il n’y ait pas de transfert ou création d’écoles ou d’universités dans les domaines scientifiques notamment, à Sophia ou à Nice. L’avenir d’une région dépend du poids de son université au sens large et nous pesons bien peu face à la concurrence.