Sophia : Cap 800 M€ de chiffre d'affaires pour GSF (propreté)
Une bonne année 2013 pour GSF. Le groupe familial de propreté et de services associés dont le siège est à Sophia-Antipolis a réalisé un chiffre d’affaires 2013 en hausse de 4,4% à 688,5 M€ malgré un marché économiquement quasi atone. Son résultat d’exploitation double quasiment à 3,95%. Le cap des 30.000 salariés est atteint avec une nouvelle hausse des embauches et un objectif de 800 M€ de chiffre d'affaires en 2016.
GSF en forme. Le groupe familial de propreté et services associés dont le siège est installé à Sophia Antipolis vient de publier ses résultats 2013. Malgré un marché économiquement quasi atone et toujours plus concurrentiel le groupe a réalisé un chiffre d’affaires de 688,5 millions d’euros en hausse de 4,4% par rapport à 2012. Après une progression de 9,2 % en 2012, un nouveau record. Le marché international, principalement nord-américain, est pourtant à la peine avec une baisse de 3,67 % (46,9 millions d’euros représentant 6,8 % de l’activité totale du groupe). Aussi, c’est essentiellement en France - où 21 de ses 24 filiales régionales ont vu leur activité progresser - que le spécialiste des prestations de propreté réalise ses meilleurs scores avec une progression de 5 %.
37 des 40 sociétés du CAC 40 parmi ses clients
De plus en plus de gros contrats avec de plus en plus d’expertises : c'est ce qui a marqué 2013. Au total, le groupe a conclu 849 nouveaux contrats (897 en 2012), soit la troisième meilleure performance de son histoire, portant à plus de 4.500 le nombre total de ses clients avec des montants unitaires qui augmentent globalement : près de 10 % de l’activité a été réalisé en 2013 par des contrats auprès de grands donneurs d’ordre. Les clients identifiés comme Grands Comptes sont au nombre de 62 et génèrent un quart du chiffre d’affaires national : 37 des 40 sociétés du CAC 40 y figurent.
Le secteur tertiaire le plus demandeur
Le secteur tertiaire est le plus demandeur (26 % du CA en France), suivi du commerce (19,4 %), de l’industrie (18,3 %), de l’agroalimentaire (10,6 %) et de la santé (7,2 %). Ces trois derniers secteurs ont fait l’objet d’actions renforcées en 2013. Dans celui de la santé, GSF a obtenu en particulier un nouveau référencement stratégique auprès du Réseau des Acheteurs Hospitaliers d’Ile-de-France qui regroupe 134 établissements de santé ou médico-sociaux publics et privés, et atteint près de 300 clients dans ce domaine. Côté industrie, 64 nouveaux contrats ont été conclus dont la valeur a représenté 23 % du montant des nouveaux contrats signés.
Le cap des 30.000 salariés a été passé
GSF s’est notamment fait référencer auprès de 6 nouveaux groupes internationaux et a en particulier remporté le contrat d’entretien d’un grand groupe français de biochimie figurant dans le top 5 mondial de l’industrie. La progression de l'activité s'est traduite par une nouvelle hausse des embauches (+2,9% après 5;8% l'année précédente). Le groupe du même coup passe le cap des 30.000 salariés (28.561 ouvriers, 1.130 employés et 315 cadres). Cela en maitrisant les charges d'exploitation. D'où des résultats financiers en hausse avec 27,2 M€ de résultat d'exploitation (4% du CA contre 1,8 en 2012) et un résultat net comptable de 22,4 M€.
Un renforcement dans les nouveaux secteurs (santé, nucléaire, énergies)
En dix ans, GSF a doublé son chiffre d'affaires et augmenté son résultat net de 60%. Son ambition est aujourd'hui d'atteindre 800 M€ en 2016. Un "cap 800 qui "sera le moteur des décisions prises en termes d'investissements, d'effectifs et d'innovations", souligne Jean-Louis Noisiez, fondateur et Pdg. Un cap que le groupe créé en 1963 compte atteindre en défendant ses parts de marché dans les activités tertiaires (administrations, agences bancaires, bureaux…), les surfaces commerciales et espaces publics (aéroports, hôtels, casinos, ferries, palais des congrès…), tout en se renforçant dans les nouveaux secteurs comme la santé, le nucléaire, et plus largement les énergies ainsi que vers les services associés (de la manutention à la préparation de véhicules en passant par le transport de déchets d'activité de soins à risque infectieux pour les établissements hospitaliers).
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