Orolia : contrats de 14,5 M€ pour équiper huit satellites Galileo!
Superbes contrats pour Orolia, spécialiste mondial des applications GPS critiques! Né à Sophia Antipolis, le groupe vient de remporter deux contrats d'un montant total de 14,5 millions d’euros pour la fourniture des horloges atomiques primaires et secondaires de huit nouveaux satellites Galileo. Il est ainsi en passe de devenir la première société au monde pour le nombre d’horloges atomiques actives dans l’espace.
Les horloges atomiques de type RAFS (Rubidium Atomic Frequency Standard) sont appréciées dans le domaine de la navigation par satellites pour leur stabilité, leur faible poids et leur extrême fiabilité.
Spécialiste mondial des applications GPS critiques, le groupe Orolia annonce aujourd’hui au travers de sa filiale SpectraTime avoir signé les contrats pour la fourniture des horloges atomiques à Rubidium (RAFS) et le coeur des masers à hydrogène passifs qui équiperont les 8 satellites du système européen de navigation par satellites Galileo associés au programme "Full Operational Capability Phase II". Ces deux contrats pour un montant total de 14,5 millions d’euros, partiellement facturé au titre de l’exercice 2012, font suite aux autorisations d’engagement des dépenses (ATP, Autorisations To Proceed) reçues en juin 2012 pour la fabrication de ces deux types d’horloges de très haute précision.
"Chaque satellite transporte à son bord deux horloges atomiques au rubidium et un maser à hydrogène passif, l'horloge atomique la plus stable au monde. Grâce à ce nouveau contrat, réalisé en partenariat avec Astrium et Selex Galileo, nous serons dans quelques années la première société au monde pour le nombre d’horloges atomiques actives dans l’espace, dont 72 pour le seul système Galileo" souligne Jean-Yves Courtois, P-DG du groupe.
Le temps ultra-précis : la clef de voute des systèmes de navigation par satellite
Le principe de la navigation par satellites est basé sur la transmission à l’utilisateur d’un signal provenant d’au moins quatre satellites. Pour atteindre une précision de positionnement de l’ordre du mètre, ces signaux doivent être synchronisés à un milliardième de seconde près. La référence ultra précise de temps fournie par les horloges atomiques à bord de chaque satellite joue donc un rôle central pour l’efficacité et la fiabilité du système.
"Au-delà des performances intrinsèques très impressionnantes de nos horloges atomiques, il est nécessaire de protéger ces équipements critiques embarqués de toute source de perturbations dont l’environnement spatial ne manque pas, comme les radiations, les champs magnétiques, les chocs, les vibrations ou les variations thermiques", explique Pascal Rochat, Directeur Général de SpectraTime. "C'est l’une des rares sociétés au monde à savoir relever ce challenge, du fait de ses dizaines d’années d’expérience accumulées dans le domaine", précise Jean-Yves Courtois, P-DG du groupe Orolia.
Les horloges atomiques de type RAFS (Rubidium Atomic Frequency Standard) sont appréciées dans le domaine de la navigation par satellites pour leur stabilité, leur faible poids et leur extrême fiabilité. Elles sont utilisées principalement pour mesurer le temps de propagation des signaux radiofréquences des satellites vers la Terre, et par déduction, la distance entre les satellites et tout récepteur Galileo. La stabilité de ces horloges suffit à garantir une précision de géo-localisation de l’ordre du mètre avec une infrastructure sol complètement opérationnelle.