INRA Sophia : FioriMed pour moins de pesticides dans l'horticulture
Avec l'inauguration de l’Unité Mixte Technologique FioriMed vendredi 25 septembre sur le site INRA‐Institut Sophia Agrobiotech, la filière horticole française cherche à réduire l’usage des pesticides dans les cultures horticoles ornementales en lançant de nouveaux programmes de R&D, liant co-conception, connaissances et technologies innovantes, coinnovation et dissémination.
Réduire l’usage des pesticides dans les cultures horticoles ornementales grâce à la réalisation de programmes de R&D pilotés par l’INRA et ses partenaires : c'est l'objectif de l’Unité Mixte Technologique FioriMed, qui sera inaugurée vendredi 25 septembre de 10 à 13 heures à l’INRA de Sophia Antipolis. Cette nouvelle plateforme collaborative entre l'INRA (Institut national de la recherche agronomique) et ASTREDHOR, l'Institut technique de l’horticulture, a été labellisée le 27 février dernier par le ministère de l’Agriculture, de l’agroalimentaire et de la forêt. Son lancement sera ainsi célébré le 25 septembre sur le site INRA‐Institut Sophia Agrobiotech, en présence de nombreux officiels, partenaires institutionnels et professionnels de la filière horticole.
L’UMT FioriMed est animée par Bruno Paris d’ASTREDHOR et Christine Poncet de l’INRA Institut Sophia Agrobiotech. Le projet implique également trois partenaires associés : la Chambre d’agriculture des Alpes‐Maritimes, l’Inria de Sophia Antipolis et EPLEFPA, le Pôle de Formation Vert d’Azur d’Antibes. Ce projet, explique Michel Bariteau, président du Centre INRA PACA "est construit autour de trois piliers ambitieux au service du développement de nouvelles stratégies durables pour les cultures ornementales : co‐conception par processus d’amélioration continue de stratégies de protection intégrée, nouvelles connaissances et technologies innovantes, coinnovation et dissémination."
La filière horticole s’inscrit aujourd’hui dans un marché mondialisé avec des échanges importants de matériel végétal "plante entière" qui nécessitent une vigilance particulière en regard des risques d'entrée de bio‐agresseurs. Ces nouveaux bio‐agresseurs peuvent mettre à mal les stratégies de protection intégrée mises en place par la filière. Dans ce contexte, l’acceptabilité environnementale des cultures horticoles et leur durabilité doivent être revisitées notamment sous l'angle des pratiques d’utilisation de produits phytosanitaires et de pesticides.
La constitution de cette équipe pluridisciplinaire de recherche (agronomes, bio‐écologistes, modélisateurs…) et multi‐compétente (chercheurs, ingénieurs, conseillers, formateurs, producteurs…) vise aussi à favoriser la dynamique de recherche et l’émergence de nouveaux programmes prenant en compte les approches systémiques co‐construites (essais station / essais production). Les partenaires réunis au sein de l’UMT FioriMed mettent à disposition quinze personnes à travers leurs structures respectives. Celles‐ci seront hébergées sur deux sites principaux, au sein des locaux de l’INRA de Sophia Antipolis et du Creat, station d’ASTREDHOR Méditerranée et de la Chambre d’agriculture des Alpes‐Maritimes et sur les sites des autres partenaires.