Suspension des travaux du Grand Stade de Nice : CARI réagit
"De nombreux représentants politiques expriment leurs opinions sur le Grand Stade de Nice, trop souvent sans connaître réellement le dossier. Des critiques et surtout des accusations directes ou indirectes jamais étayées darguments précis, estime Georges DAO, président de CARI. "Certains parlent de « graves irrégularités constatées par les autorités compétentes » ! Lesquelles ? Et pourquoi alors une seule irrégularité (laffichage dans la concession des tarifs pour le public) a été retenue par la Cour dAppel de Marseille ?"
"Ce point, dailleurs, me paraît bien léger car dans le cas du grand stade, le concessionnaire na pas dusager public direct. Ce sont les loueurs de salles (lOGCNice et occasionnellement les organisateurs de spectacles) qui proposent leurs tarifs. Le projet prévoit que tous ces tarifs seront approuvés au préalable par le Conseil Municipal de Nice, car il est impossible de les déterminer sur 30 ans. Aujourdhui, lun se dit « dindon de la farce », lautre affirme être « bouc émissaire ».
Mais on oublie que les conséquences les plus graves sont supportées par lentreprise mandataire du projet, CARI : des conséquences économiques mais aussi une atteinte à son image, une mise en doute de son intégrité. Tout cela parce que nous sommes victimes dun débat politico- administratif. Je ne peux pas accepter ce type dinsinuation" conclut Georges Dao. Il compte d'ailleurs s'exprimer prochainement plus longuement sur tous les aspects du dossier pour donner le point de vue de CARI et de la cinquantaine d'entreprises partenaires qui "ont mis tout leur sérieux et leur énergie à lélaboration dun beau projet qui ne soit pas supporté financièrement par les contribuables niçois".
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