Télécommunications décomptées à la seconde : l'UFC-Que choisir ne désespère pas
L'UFC-Que Choisir, qui a engagé un combat pour la décompte du temps des communications téléphoniques à la seconde, ne désespère pas d'être entendu. Son président Alain Bazot a été reçu hier mardi par Nicole Fontaine, ministre de l'Industrie. Il a ainsi eu l'occasion de rappeler à la ministre pourquoi l'uniformisation du décompte du temps des communications téléphoniques ne pouvait pas être seulement optionnel (amendement actuel) mais devait être obligatoire (amendement initial) si l'on veut que le consommateur puisse se fier aux prix affichés par les opérateurs et soit réellement en mesure de comparer les tarifs. Très attentive aux arguments du président Bazot, note l'association de consommateurs dans un communiqué, Nicole Fontaine a décidé d'organiser dans les prochains jours une confrontation tripartite (gouvernement, opérateurs et UFC-Que Choisir) avant l'examen définitif au Sénat du projet de loi "Confiance en l'Economie Numérique" le 6 et 7 avril prochain. Une confrontation qui devrait être décisive.