Sophia : sobriété numérique et RSE au menu des maires des AM
Une journée de conférences et d’ateliers pour mieux répondre aux transitions en cours auxquelles sont confrontés les maires des Alpes-Maritimes : c’est ce qu’a organisé à Sophia Antipolis l’ADM 06 avec Orange. Au menu : sobriété numérique, application de la RSE dans les collectivités locales, plan énergie-climat territorial et plein d’autres questions...
Dans les grandes transitions en cours, numériques, énergétiques, environnementales, sociales, les maires et tout particulièrement ceux des petites communes ont de quoi être désorientés, et cela d’autant plus qu’ils se trouvent soumis, sans équipe élargie comme dans les grandes villes, à une inflation de textes réglementaires et à des changements constants de directives. Faire un point sur les enjeux réglementaires ainsi que sur le numérique responsable, c’était aussi le but d’une journée organisée par l’ADM 06 (Association des Maires) et Orange qui s’est déroulée la semaine dernière dans les locaux du Campus Orange à Sophia Antipolis et a réuni une trentaine de maires des Alpes-Maritimes. (Photo WTM : les maires des Alpes-Maritimes lors d'un des ateliers).
Ouverte par Jérôme Viaud, Président de l'ADM06 et Laurent Londeix, Délégué Régional Orange Provence Côte d’Azur, la journée a commencé par une intervention de l’Adème qui s’est chargé de définir ce que recouvrait la notion de “numérique responsable” et a présenté les enjeux de la sobriété numérique. Etant donné qu’une bonne partie de l’impact carbone du numérique tient dans la fabrication du matériel informatique, les collectivités, à leur niveau, peuvent par exemple jouer le reconditionnement des ordinateurs, ou la redistribution à des populations fragiles pour contribuer à une baisse de production de terminaux.
Il a été ensuite question des politiques publiques à mettre en oeuvre pour générer moins de carbone, mieux gérer les déchets ou encore pour appliquer la RSE et l’adapter à la réalité des services, des projets et des territoires. Pour mettre en action les bonnes pratiques préconisées, plusieurs ateliers se sont succédé dans la matinée. Ils visaient à apporter des solutions concrètes qui puissent être mises en oeuvre. Plan énergie climat territorial, problèmes de dessertes des centres villes (faut-il laisser l’accès aux seuls véhicules électriques ?), de livraison du dernier kilomètre, pénuries d’eau, problématiques d’attractivité… : une multitude de questions a été abordée. Avec entre autres parmi les réponses, une coopération accrue entre grandes et petites communes pour échanger les bonnes pratiques et les expertises.