Le Département des Alpes-Maritimes victime d'une cyberattaque
Panique hier sur les réseaux informatiques du Département des Alpes-Maritimes. Victimes d'une cyberattaque ils ont dû être fermés. Alors que le diagnostic global de l'attaque reste en cours, le Département a assuré "qu’aucune donnée de la collectivité n’a été piratée et que toutes les applications métiers sont protégées". La question de la cybersécurité, plus que jamais à l'ordre du jour.
Le Département des Alpes-Maritimes fait face depuis hier vendredi à une cyberattaque ciblant l’ensemble de ses réseaux informatiques. Dans un communiqué, il explique qu'il a été contraint de couper ses réseaux afin de protéger les données et isoler son système informatique. En parallèle, une plainte a été déposée hier, jeudi 10 novembre et une notification a été envoyée à la CNIL. (Photo CG06 : entrée du CADAM à Nice, le bâtiment du Conseil Général des Alpes-Maritimes).
"Cette cyberattaque a été fixée par les experts de la Direction des Services Numériques (DSN) de la collectivité qui ont immédiatement déclenché une cellule de crise pour éviter la propagation du virus" est-il noté. La DSN travaille également en collaboration avec Orange cyberdéfense et avec l’aide de l’Agence nationale de la sécurité des systèmes d’information (ANSSI).
Le diagnostic global de l’attaque est en cours mais, ajoute le Département, "la réactivité de la réponse permet d’envisager qu’aucune donnée de la collectivité n’a été piratée et que toutes les applications métiers sont protégées. L’ensemble des missions et services publics de la collectivité restent opérationnels malgré la fermeture des réseaux." Pour l'instant, le Département s'en tient uniquement au communiqué et ne veut donner aucune information supplémentaire sur la cyberattaque qui l'a touché et sur ses impacts.
Ce grave incident fait suite aux dysfonctionnements réguliers du système informatique du CHU de Nice qui ont conduit à la mise en place de procédures dégradées. Christian Estrosi, le maire de Nice, s'était entretenu à ce sujet avec la direction de l'établissement hospitalier pour demander la sécurisation immédiate du système informatique avec la garantie de la direction générale que les composantes incriminées soient changées. Des incidents pour lesquels cependant la piste d'une cyberattaque est pour l'instant écartée.