Covid : plus besoin de masque dans les transports, mais…
Dernière restriction sanitaire d'envergure, l'obligation de port du masque dans les transports en commun, est levée aujourd'hui. Le masque était déjà tombé à l'école et en entreprise le 14 mars dernier et il ne reste encore obligatoire qu'en milieu hospitalier. Mais si l'épidémie a reflué (merci la vaccination) elle reste encore bien présente (38.000 contaminations nouvelles par jour, 20.000 malades, 1.200 en réa et une centaine de décès quotidiens) et pourrait reflamber à la rentrée.
Plus besoin de masque aujourd'hui dans les transports en commun. Ce lundi, alors que l'épidémie reflue, l'une des dernières grandes restrictions sanitaires encore en vigueur en France prend fin. En France, le masque n'est désormais plus obligatoire dans les bus, trams, trains, taxis ou métros (il reste cependant toujours recommandé comme l'a précisé Olivier Véran, ministre de la Santé). L'obligation du masque était déjà tombée le 14 mars dernier dans les écoles et les entreprises et avait été supprimée mercredi dernier pour les aéroports et les avions. Elle ne reste plus à l'affiche que dans les établissements de santé. (Photo DR : la statue d'Apollon à Nice avait été ironiquement masquée au début de la pandémie).
Est-on libéré du Covid pour autant ? Pas vraiment. Alors que les Etats-Unis ont passé la semaine dernière le million de morts, triste bilan, l'épidémie reflambe en Chine où la stratégie "zéro Covid" et la faiblesse de la vaccination ont rouvert les portes au virus. La situation est encore bien pire en Corée du Nord, pays fermé qui se croyait à l'abri et où les structures sanitaires sont parmi les mauvaises au monde, tandis qu'en Afrique du Sud de nouveaux variants (BA4 et BA5) gagnent du terrain. La bataille n'est pas terminée dans le monde.
En France, le méchant virus est toujours là avec près de 40.000 cas positifs enregistrés encore chaque jour. Même si la pression a baissé sur l'hôpital, il reste encore 20.000 personnes hospitalisées, 1.200 en réanimation et une centaine de décès quotidiens dans les établissements hospitaliers. C'est toujours énorme dans un pays où le taux de vaccination est élevé (près de 80% et plus de 90% pour les plus de 70 ans). Sur la Côte d'Azur, le taux d'incidence, qui était monté à des hauteurs stratosphériques, est redescendu, mais il est toujours menaçant à 362,6 (354,5 en France). A se souvenir que la côte d'alerte était à 50 au début de la pandémie.
Alors, certes, la vaccination massive nous a protégé des formes graves d'Omicron (les spécialistes disent qu'il est bien aussi virulent que la première mouture du Covid) mais ne jetons pas encore notre stock de masques. S'il est possible d'espérer passer l'été sans, nous pourrions hélas en avoir de nouveau besoin à la rentrée.