Sophia : un ESA BIC Sud France pour les start-ups du spatial
Lancé au salon du Bourget, le Business Incubation Center de l'agence spatiale européenne (ESA) pour le Sud de la France est le premier ESA BIC de France (8ème en Europe). Sur plusieurs localisations (Sophia Antipolis, Toulon, Biarritz, Bordeaux et Toulouse), il vise à la création de 75 nouvelles start-ups liées à l’espace dans les 5 années à venir.
Agnès Paillard, Présidente d’Aerospace Valley avec les 5 partenaires opérationnels : l'Incubateur PACA-EST, représenté par Jean-Pierre Mascarelli (à droite); l'Incubateur Mipy; le CEEI Théogone avec Frédéric Daumas, son directeur; Bordeaux Technowest avec Marie Récalde, vice-présidente et ESTIA avec Cynthia Lamothe, chargée de mission à la fondation d’entreprises.
Le nouveau ESA BIC du Sud de la France, le "Business Incubation Center" de l'agence spatiale européenne dont Sophia Antipolis est avec Toulon, Biarritz, Bordeaux et Toulouse l'un des sites d'accueil, a été lancé en fin de semaine au salon du Bourget sur le stand de l’ESA (European Space Agency). Ce lancement vient souligner l’engagement de l’agence pour encourager l’économie à travers la promotion de sociétés issues du domaine spatial. La création de cet ESA BIC Sud France a été officialisée lors de la cérémonie de signature du contrat passé entre l’ESA et le Pôle Aerospace Valley. En suivant, un deuxième accord a été formalisé entre l’ensemble des membres engagés dans le projet. Il s’agit du tout premier ESA BIC en France (le 8ème en Europe).
75 start-up liées à l'espace dans les 5 ans
"Le programme de transfert de technologie de l’ESA avec son concept d’ESA BIC a démontré dans plusieurs régions en Europe ses capacités à créer de nouveaux emplois et entreprises en utilisant les investissements européens en recherche et développement et en les rendant accessibles aux entrepreneurs", a noté Jean-Jacques Dordain, directeur général de l’ESA. "Je suis content de pouvoir dire que cet outil puissant est à présent étendu à des régions où l’excellence technique est une culture. L’un des rôles centraux de la politique spatiale européenne est l’amélioration de la qualité de vie sur terre, et l’ESA croit en la promotion du progrès et de la croissance à travers l’Europe en rendant sa connaissance technologie accessible à l’industrie européenne et aux entrepreneurs".
ESA BIC Sud France rejoint les 7 autres centres similaires de l’agence en Europe, avec comme but la création dans trois régions du sud de la France (Midi-Pyrénées, Aquitaine, PACA) de 75 nouvelles start-up liées à l’espace dans les 5 années à venir, la création d’emplois et le développement de l’économie régionale. Marc Pircher, directeur du Centre Spatial de Toulouse du CNES, a ajouté, "les entreprises créées ne seront pas seulement dans le domaine des applications spatiales mais concerneront aussi le transfert de technologies du spatial vers d’autres secteurs".
L’ESA BIC Sud France se veut un outil pertinent pour développer de nouvelles affaires à partir de nouvelles technologies innovantes. Le dispositif comporte plusieurs localisations : Biarritz, Bordeaux, Toulouse, Toulon et Sophia Antipolis. Il est coordonné par le Pôle Aerospace Valley en étroite collaboration avec le CNES et le Pole Pégase.
L'ESA BIC fédère trois régions et cinq incubateurs dont celui de PACA Est
" La création de l’ESA BIC Sud France est exceptionnelle car elle offre des opportunités aux PME innovantes. De plus, cet ESA BIC fédère trois régions et cinq incubateurs, ce qui démontre une nouvelle fois que les Pôles de compétitivité sont des acteurs structurants. Chacun des centres d’incubateurs de l’ESA accueillera et hébergera des entrepreneurs et des start up avec de nouvelles idées pour le développement des technologies et des systèmes développés dans le cadre des programmes spatiaux européens" a déclaré Agnès Paillard, présidente d’Aerospace Valley.
Pour Sophia Antipolis, c'est l'Incubateur PACA-Est qui est concerné et qui sera chargé d'accompagner les nouvelles start-ups du spatial. Une mission dont il avait commencé déjà à être chargé à travers le concours Galileo Master pour lequel il accueille le lauréat régional depuis plusieurs années (VU Log, Robocortex, Quake Share, Whoog...).
A travers le bureau de programme de transfert de technologie de l’ESA, plus de 200 nouvelles entreprises ont été lancées à cette date grâce à ses BIC, en Allemagne, aux Pays Bas, au Royaume-Uni, en Italie, en Belgique et à présent en France.