Cannes : les PV high tech de ClipCard sont en test
C'est une bonne nouvelle pour la société sophipolitaine "ClipCard Technology"; c'en est une moins bonne pour les automobilistes : les premiers PV électroniques sont en test depuis mercredi dans le centre ville de Cannes. L'expérimentation, qui est aujourd'hui menée pour trois mois, aurait dû commencer en janvier 2003. Mais, pour des raisons administratives, il avait fallu la reporter pour terminer les opérations de validation entre le ministère de l'économie et le ministère de l'intérieur. Ce test grandeur nature est mené sur près d'un millier de places en stationnement payant sur des axes de centre ville à haute densité de PV comme le boulevard Carnot, le boulevard du midi, la Croisette, etc. Un secteur où la police municipale y va à un rythme de 5.000 PV mois.Sur ces axes, ce n'est plus désormais un timbre-amende traditionnel papier que le contrevenant trouve sur son pare-brise, mais un timbre-amende à puce électronique "clipsé" sur son bras d'essuie-glace. Un PV dont il peut s'acquitter directement dans la plupart des débits de tabac cannois qui sont équipés d'un terminal sécurisé ou qu'il peut payer ailleurs, plus traditionnellement par un timbre fiscal ou par chèque. L'intérêt, on l'a bien compris, ce n'est pas l'automobiliste qui le trouvera mais le contractuel qui, selon les évaluations, devrait gagner de 15 à 20 % de temps dans l'automatisation du process. Le traitement des PV (6 à 8 euros l'unité actuellement) devrait voir également son prix baisser dans des proportions importantes (une division par deux ou trois), tandis que le délai de recouvrement des amendes devrait se réduire notablement.