Sophia vise la révolution de l'éclairage
Une nouvelle carte à jouer pour Sophia Antipolis : la technopole veut s'inscrire dans la révolution de l'éclairage. Dans la révolution des LEDs, les diodes électroluminescentes. C'est ce qui a été déjà engagé en juin à travers une journée nationale d'étude organisée par l'association eden avec sa présidente Valérie Blanchot-Courtois et qui a été confirmé peu après par la création d'un groupe de travail animé par Jean-Pierre Faurie, Pdg fondateur de Lumilog, société qui fabrique le matériau de base des LEDs.
Economes en énergie, plus petits, d'une grande durée de vie pour un nouvel éclairage
Petite explication technique en préambule. Les LEDs sont des dispositifs optoélectroniques à base de semi-conducteurs. Avec cette technologie, c'est l'électronique qui fait une entrée en force dans l'éclairage. Une véritable rupture technologique. Les avantages ? D'abord les performances. Les LEDs consomment moins d'énergie et durent beaucoup plus longtemps (jusqu'à 80.000 heures). Ensuite, ils sont petits et peuvent être facilement intégrés dans toutes sortes de supports. Il est possible aussi de mettre de l'intelligence dans leurs réseaux et de faire varier à l'infini non seulement l'intensité mais aussi la couleur. C'est l'ouverture vers un nouvel éclairage d'ambiance avec des plafonds ou des murs lumineux qui changent d'intensité et de couleur au fil du jour ou de la luminosité extérieure.
Les LEDs vous les utilisez déjà sans forcément le savoir. Les voyants de vos appareils électroniques, le balisage et la signalisation routière en sont équipés. Ils apparaissent aussi dans le rétro-éclairage des écrans plats LCD. On les attend bientôt dans les flashes de vos appareils photos digitaux ou de vos mobiles. Mais ils sont appelés à faire plus. Beaucoup plus. A devenir de véritables sources de lumière et à supplanter nos bonnes veilles ampoules électriques même les plus performantes. Leur grand marché est là. Imaginez qu'il y a sur terre 30 milliards de lampes et que l'industrie en produit chaque année 10 milliards. Sans compte un autre enjeu. En réduisant la consommation, les LEDs soulageront la planète alors que l'éclairage représente plus de 15% de la production mondiale d'électricité dans les pays développés et émet plus de 2.000 millions de tonnes métriques de gaz à effet de serre.
A Sophia, tous les éléments de la "chaîne de valeur" des LEDs
Dans cette grande révolution annoncée, Sophia peut jouer un rôle. La technologie des LEDs reste en cours de développement et d'industrialisation. Or les laboratoires de recherche et les entreprises de la technopole, couvrent toute la chaîne de valeur des LEDs, des composants de base au produit fini avec Philips. D'où l'organisation en juin dernier par l'association eden d'une première table ronde sur le sujet, table ronde animée par Jean-Pierre Largillet et la création récente d'un groupe de travail autour de Jean-Pierre Faurie, Pdg de Lumilog, société qui fournit le matériau de base des LEDs.
Les propositions du groupe de travail
Ce groupe s'est donné pour mission de constituer et fédérer la communauté des acteurs de linnovation du secteur des LED pour un éclairage sobre et performant en lui offrant des possibilités de fertilisation croisée via des évènements à haute valeur ajoutée.
Pour cela Jean-Pierre Faurie propose :
Une nouvelle carte pour la technopole qui, si elle se montre gagnante, permettra peut-être de dire un jour, et pas seulement au figuré, que Sophia éclaire le monde...
Contact : Animé par Jean-Pierre Faurie (Lumilog), le noyau initial de ce groupe de travail comprend Hugues Dailliez (NXP Semiconductors), Hervé Lefebvre (ADEME), Guillaume Bonello (OPTITEC) et Valérie Blanchot-Courtois (association eden). Ceux qui souhaitent contribuer à ce groupe de travail, peuvent prendre contact avec Jean-Pierre Faurie : e-mail, jean-pierre.faurie Lire la Synthèse de la journée nationale détudes sur la révolution de léclairage par les diodes électroluminescentes (LED) dans laquelle on trouvera également un résumé des différentes interventions.
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