La fleur de Nice fait de la résistance (Le Monde)
L'horticulture niçoise a-t-elle un avenir ? Face à la pression foncière d'un côté et à la concurrence des Pays-Bas de l'autre, les fleurs de Nice (roses, lys, gerberas, renoncules, anémones et mufliers) vont-elles connaître le même sort que les plantes à parfum de Grasse (violette, jasmin, roses de mai), dont la production a été anéantie par la concurrence internationale ? Le Monde dans son édition du samedi 10 mai s'est intéressé au sujet. Sous le titre "Les horticulteurs tentent de résister à la pression foncière", Gaëlle Dupont, l'envoyée spéciale du quotidien, explique comment les horticulteurs niçois, pour faire face, "attendent la mise à disposition de nouvelles terres par les collectivités locales".Ainsi la communauté d'agglomération de Nice-Côte d'Azur (Canca), dans le cadre de la charte "pour un développement durable de l'agriculture de Nice et de sa périphérie" signée en janvier 2003 a voté la mise à disposition de 4 hectares de terrains pour la culture de fleurs coupées. Le Conseil général des Alpes-Maritimes, de son côté, doit mettre 9 hectares à disposition des horticulteurs. La fleur de Nice, dont la qualité est internationalement reconnue, devra pourtant s'assurer d'un redémarrage rapide si elle veut continuer à exister.