Inno-TSD : mettre des chercheurs russes au service des sociétés françaises
Une opportunité pour les sociétés de biotechnologies, nanotechnologies, de matériaux ou de chimie : la possibilité de bénéficier des connaissances et des ressources des chercheurs russes qui travaillaient autrefois pour les industries de défense et qui aujourd'hui reviennent sur des activités civiles.Dans le cadre de ses contrats, Inno-TSD, un bureau d'étude international implanté à Sophia Antipolis, entame une étude de faisabilité sur ce type d'échange. Des échanges qui seraient d'autant plus intéressants qu'un programme international de partenariat a été établi au début des années 2000, programme financé par de nombreux Etats pour que la Russie puisse abandonner les technologies proliférantes d'armes (nucléaire et chimique). Dans ce secteur travaillaient des chercheurs au plus haut niveau qui se trouvent ainsi disponibles pour des applications dans les domaines civils.Inno-TSD est présente depuis plus 5 ans en Russie et connaît à la fois les sites et les technologies développées. Elle a passé d'autre part un contrat avec le Russian Academy of Sciences. D'où l'idée d'un lien avec la France. Il s'agit donc de voir de quelles technologies auraient besoin les sociétés françaises et comment établir un lien entre ces besoins et les savoir-faire des chercheurs russes. Sur les Alpes-Maritimes, des sociétés de secteurs comme ceux des arômes, du spatial, des télécoms ou encore par exemple des équipements médicaux pourraient trouver leur bonheur.Inno-TSD lance aussi un appel aux sociétés qui auraient une expérience à partager sur ce type d'échange ou qui auraient des besoins de recherche en biotechnologies, nanotechnologies, matériaux ou chimie. Pour contacter le bureau d'étude : jm.bournazel@inno-group.com.
