Monaco : le prince Albert II veut que la Principauté puisse faire entendre sa voix
"On peut être un petit État et faire entendre sa voix" : c'est le message qu'adresse le Prince Albert II dans une interview réalisée par Stéphane Bern et publiée par Le Figaro à l'occasion de la Fête Nationale monégasque qui sera célébrée demain vendredi. Le souverain monégasque s'y explique notamment sur ses relations avec la France et les thèmes sur lesquels il travaille avec le président de la République française Nicolas Sarkozy : "Nous travaillons ensemble sur de nombreux sujets pour lesquels nous partageons la même préoccupation: la protection de l'environnement et le développement durable, l'avenir des pays du bassin méditerranéen, le développement des nouvelles technologies, les nouvelles règles de gouvernance, une politique commune de transports et un bassin d'économie et d'emplois qui concerne plus de 40.000 personnes".
Albert II qui répond également aux questions concernant sa future épouse et de la place qu'elle tiendra dans la société monégasque, ou également les relations internationales de la Principauté a de nouveau repoussé l'image d'un Monaco paradis fiscal. "Concernant les paradis fiscaux, j'aimerais que cesse, une fois pour toutes, cette affirmation sur mon pays. Monaco n'est pas un paradis fiscal. Le budget de l'État de la principauté est alimenté aux trois quarts par les recettes de TVA, qui sont directement liées à l'activité économique. Et la TVA est en vigueur dans les mêmes conditions qu'en France. Il n'y a donc rien de mystérieux dans nos finances" a-t-il souligné.
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