High tech : le pôle SCS sous l'?il du Washington Post
Le regard des autres sur ce que l'on fait ou ce que l'on est se révèle souvent enrichissant. On lira ainsi avec intérêt ce qu'a écrit à propos du high tech azuréen le Washington Post dans son édition du vendredi 9 décembre suite au réceptif presse organisé par Sophia Alpes Maritimes Promotion en octobre dernier. Le très sérieux quotidien américain s'est intéressé aux pôles de compétitivité français et a focalisé sur le premier de ceux-ci : le pôle SCS (Solutions Communicantes Sécurisées) dont le siège est à Sophia Antipolis. Signé par Peter S. Goodman, l'article "Tech Development A French Resolution" fait ainsi le point sur le high tech azuréen à l'heure des pôles de compétitivité.On y retrouvera un regard sur les difficultés de s'adapter à la nouvelle donne d'une économie "globalisée" dans une France présentée comme un "monument des vertus de résistance au changement". Peter S. Goodman évoque aussi les rigidités de notre marché de l'emploi et cet étrange besoin français de faire appel à l'Etat pour pousser l'innovation dans le secteur high tech. Mais de l'autre côté de la balance, le journaliste américain met en avant les atouts que représentent la présence de 45.000 emplois liés au high tech entre Nice et Marseille, de laboratoires comme l'Inria, d'entreprises comme Alcatel, Texas Instruments, Philips et de quelque 300 sociétés technologiques sur Sophia Antipolis.La conclusion de l'article est laissée à Bruno Delépine (Philips Semiconductors) sur des perspectives encourageantes :"Il existe ici une masse critique. Beaucoup de technologies ont été développées mais ne sont pas nécessairement mises ensemble." Les pôles de compétitivité ont déjà permis de mettre tout le monde dans la même pièce et de faire communiquer les uns avec les autres. Ils envoient aussi un message : la France prend le high tech très au sérieux.