Le club des start-ups est lancé
Créé à la Fondation Sophia Antipolis, il réunira, chaque deuxième lundi du mois, porteurs de projets, capital risqueurs, consultants et tous les acteurs de la Net économie.
Ils étaient venus nombreux. Preuve que le mouvement actuel de foisonnement de start-ups n'était pas une vue de l'esprit. Etaient rassemblés à l'appel de la Fondation de Sophia Antipolis, pour la création de ce Club d'entreprises à croissance rapide, des chefs d'entreprise bien sûr. Des dirigeants de start-up déjà bien lancées, comme Dominique Pouliquen de Realviz, Christophe Dupont de Respublica, Jean-Claude Vrignaud d'Opt(e)way. Mais aussi des représentants de sociétés high tech en cours de démarrage. Bref des start-ups à tous les niveaux de déploiement.Des contacts et un carnet d'adressesDans la salle, où se trouvaient environ 80 personnes autour du sénateur Pierre Laffitte, avaient pris place également des représentants d'entreprises qui n'avaient plus rien de start-ups comme Jacques Lignières directeur d'Amadeus et puis plusieurs consultants, des sociétés d'accompagnement, des business angels, des représentants du capital risque. Tout ce monde qui appuie, renforce, électrise ce grand mouvement entrepreneurial venu de la Silicon Valley.Rapide tour de table. Chacun se présentait et disait ce qu'il attendait de la création d'un club. Des attentes qui allaient toutes dans le même sens : des contacts, l'entrée dans un réseau de compétences multiples, un carnet d'adresses. Le sénateur Laffitte essayait de résumer la situation. 'Nous avons déjà à Sophia Antipolis l'aval industriel. Les start-ups rencontrent des problèmes financiers, juridiques. Les porteurs de projets ont besoin d'appui pour le développement de leurs business plan, pour le marketing international'.Autant de problèmes auxquels un club, par la magie de la mise en contacts, pourrait contribuer à trouver des solutions. 'Je pense que les temps sont mûrs pour que nous puissons avoir de grandes ambitions', concluait, prophétique, le père de la technopole.Avec sponsoring ou club classiqueD'accord donc pour le club. Restait à savoir comment s'organiser. Lancer un club relativement classique, avec cotisation (de l'ordre de 600 F annuel était-il avancé) et une participation aux frais des réunions ? Accepter les 'sponsors' qui financeraient toute l'opération, comme le proposait Christophe Dupont en citant l'exemple parisien du /www.networkingtuesdays.com">First Tuesdayet son succès d'affluence retentissant ? Ou, comme le suggérait Jean-Claude Vrignaud (Opteway), prendre l'exemple du club DBF à Palo Alto dans la Silicon Valley (Doing Business in France) qui est organisé par un cabinet d'avocats et réunit une fois par mois jusqu'à mille personnes sur le concept d'un invité et un buffet, chacun payant sa quote part (20 dollars)?La question n'a pas été tranchée. Mais l'idée a été lancée de se réunir les seconds lundis de chaque mois dans les locaux de la Fondation de Sophia Antipolis et de faire en sorte que les réunions soient suffisamment ouvertes pour que puissent participer tous ceux qui s'intéressent à la nouvelle économie. Un rendez-vous a été donné après les fêtes le 10 janvier 2000, 18 heures, Fondation Sophia Antipolis. Renseignements pour ce nouveau 'second monday' sophipolitain au 04 92 96 78 00. Renseignements également sur le site de la /www.sophia-antipolis.org">Fondation Sophia Antipolis, rubrique activités culturelles-SCR.