ETSI à Sophia : un nouveau pas en avant pour l'Internet des Objets
L'Institut, père du GSM, vient de sortir de nouvelles spécifications pour un module de communication intégré destiné au marché Machine to Machine. Permettant l’intégration des communications dans de plus en plus d’appareils et de produits, la norme est destinée à devenir un facilitateur important pour le déploiement de l’Internet des Objets.
Après le téléphone mobile, l'Internet des Objets! Père du GSM, l'ETSI à Sophia Antipolis poursuit son travail de standardisation pour le monde naissant de l'Internet des Objets. Fin septembre, l'Institut publiait trois premières spécifications de Réseaux Bas Débit pour l’Internet des Objets et le Machine to Machine offrant ainsi la possibilité d’une communication entre objets connectés pour quelques euros par an seulement avec un modem à moins d'un euro. Aujourd'hui mardi 18 novembre, c'est le groupe de spécification industriel (ISG) Surface Mount Technique (technique de module embarqué) de l’ETSI qui vient de sortir une spécification pour un module de communication intégré destiné au marché du M2M.
Un standard qui ouvre vers la production en masse de mini modules. Comme ceux qui permettent aux tablettes, compteurs intelligents et autres de communiquer, ils s'appliqueront aux besoins de communication d'une gamme très élargie d'appareils et de produits connectés.
Une norme pour le module de communication intégré
Les modules de communication basés sur la technique de module embarqué où celui-ci est soudé directement sur la carte électronique, offrent des avantages significatifs en termes de coûts et de flexibilité lors du procédé de fabrication en intégrant les fonctionnalités de communication dans un système plus large, souligne l'ETSI. La norme ETSI GS SMT 001 appliquée au module de communication intégré permettra une large adoption du nouveau format offrant une transition plus simple vers la prochaine génération de modules pour les intégrateurs, tout en simplifiant le développement pour les fabricants grâce à un design cohérent et en proposant une seconde source aux intégrateurs.
"Toute application Machine to Machine, qu’il s’agisse d’une tablette, d’un livre électronique, d’un moniteur de surveillance médicale ou de compteurs intelligents repose sur un module hardware qui fournit la connectivité 2G, 3G ou 4G" explique Johan Zuidweg, président de l’ISG SMT. "Ces modules doivent être très petits, supporter des températures extrêmes, des vibrations ou encore d’autres contraintes physiques. Alors que les appareils sans fil se multiplient, le marché pour de tels modules s’élargit et créer une norme s’avérait indispensable."
Une "flexibilité" pour toute personnalisation et fonctionnalités futures
La spécification ETSI définit les propriétés électriques et mécaniques du module, ses dimensions ainsi que les interfaces I/O et les pads. De même, elle prend en compte les aspects environnementaux qui affectent les propriétés électriques et mécaniques du module. Les spécifications couvrent la majorité des cas d’usage pour les modules sans fil intégrés. Toutefois, tous les pads et fonctions ne sont pas définis, ce qui permet de laisser une certaine flexibilité pour toute personnalisation et fonctionnalités futures. Les fabricants de modules peuvent choisir quelle interface, capacités et configurations ils prévoient de fournir, en fonction de la demande du marché.
"La norme ETSI GS SMT 001 facilite les économies d’échelle, permettant l’intégration des communications dans de plus en plus d’appareils et de produits, et deviendra un facilitateur important pour le déploiement des communications Machine to Machine, et de l’Internet des Objets", conclut l'ETSI.
- Voir l'article de WebTimeMedia : "Sophia : l'ETSI lance les premiers standards de l'Internet des Objets"