Alors que les échéances approchent, le sort du grand Virgin Nice (37 salariés), reste en suspens comme d'ailleurs celui des 25 autres boutiques françaises du groupe. Si cinq offres de reprise de Virgin Megastore ont été déposées vendredi dernier devant le tribunal de commerce de Paris, aucune n'est globale et n'a été formulée par un acteur du secteur du livre ainsi que l'ont regretté les syndicats et la direction de Virgin.
Concernant Nice, seule l'offre de Rougier et Plé, un spécialiste des fournitures pour les métiers d'art, inclut la boutique de l'avenue Jean Médecin dans son plan de reprise. Le groupe ne reprendrait que 11 des 26 magasins. Avec Nice, il s'agit de Rennes, Plan de Campagne, Dunkerque, Paris grands boulevards, La Défense RER, Paris Barbès, Carré-Sénart, et Saint Quentin.
Les cinq offres seront examinées par le comité d'entreprise demain vendredi, puis par le tribunal de commerce, le 23 mai prochain. Mais compte tenu de l'impact fortement négatif qu'elles ont toutes sur l'emploi (1.000 salariés pour l'ensemble des magasins), le pessimisme domine.