Venturi repart à l'assaut de nouveaux records du monde d'e-vitesse avec sa Voxan
C'est reparti pour la conquête de nouveaux records du monde de e-vitesse à moto pour la Voxan de Venturi. Après les 11 titres obtenus en novembre 2020, la Voxan Wattman est en cours d’optimisation pour concourir avant la fin de l’année dans la catégorie des moins de 300 kilos. Cette fois encore, le champion du monde moto Max Biaggi sera aux commandes de l’engin. (Photo DR : Max Biaggi à fond sur la Voxan).
Du désert bolivien à l’asphalte française
Initialement, la Voxan Wattman avait été conçue pour rouler sur le Salar de Uyuni, en Bolivie, le plus vaste désert de sel du monde. Les restrictions liées à la situation sanitaire n’avaient pas permis - et ne permettent toujours pas - d’envisager ce déplacement. Dès lors, à l’automne 2020 c’est la piste de l’aéroport de Châteauroux (France) qui avait été choisie et d’ici la fin de l’année 2021, c’est sur une autre piste asphaltée que Voxan s’installera.
En préparation à ce nouveau rendez-vous, et afin d’optimiser le comportement de la Wattman sur ce type de revêtement, le moteur et la transmission ont subi quelques modifications et ce, comme à l’habitude, en intelligence avec le partenaire pneumatique Michelin.
Un gain de poids grâce à une nouvelle batterie
Pour passer sous la barre des 300 kilos afin de concourir dans cette catégorie, un gain de poids a été obtenu principalement par l’adoption d’une nouvelle batterie. Gildo Pastor (président de Venturi), Franck Baldet (directeur technique) et Louis-Marie Blondel (concepteur de la moto) ont choisi comme partenaire la société SAFT. Cette structure française jouit d’une grande expertise en sport automobile ainsi que dans le domaine spatial.
En novembre 2020, en vitesse instantanée, la Voxan Wattman avait atteint 408 km/h. Pour désormais tenter de dépasser cette valeur, le travail de l’équipe d’ingénierie Venturi/Voxan s’est également porté sur la question de la pénétration dans l’air et de la stabilité. Si les simulations en soufflerie restent fondamentales, le département recherche & développement s’est également tourné vers des spécialistes en simulation de dynamique des fluides et ce, particulièrement pour envisager les très, très hautes vitesses.
Les 400 km/h comme base de travail !
Max Biaggi n'en revient d'ailleurs pas des résultats obtenus en quelques mois. "En novembre dernier, nous nous demandions si nous allions atteindre les 400 km/h alors qu’aujourd’hui cette vitesse est, ni plus ni moins, notre base de travail ! C’est au-delà de cette valeur pivot que nous apprenons et progressons". Quant à Gildo Pastor, il réaffirme son objectif à travers ces nouvelles tentatives de record de vitesse, un an après l'obtention des premiers: "encore et toujours contribuer à faire progresser la mobilité électrique".
Photo DR : Max Biaggi, repart à l'assaut des records du monde d'e-vitesse.