Urgence 3 : faciliter le déploiement du GPRS
3- ACTIVER LE LANCEMENT DE L’INTERNET MOBILE EN FACILITANT LE DEPLOIEMENT DU GPRSLa Commission européenne a rappelé, dans une communication du 20 mars 2001 au Conseil des ministres et au Parlement européen, que l’un des objectifs clés de l’Union et des Etats qui la composent était d’accélérer l’entrée de tous les Européens dans la société de l’information en accélérant la mise en œuvre du service Internet.Compte tenu des coûts d’attribution des licences de troisième génération, de la charge financière de l’installation des réseaux mais également des problèmes techniques qui ne sont pas encore résolus, le déploiement de l’Internet mobile passera, dans un premier temps, par le GPRS.Ce système permet, en utilisant des infrastructures mobiles de deuxième génération (GSM), d’atteindre des débits de 30 à 40 Kbs par seconde, qui autorisent la transmission rapide du texte.L’importance d’un déploiement rapide du GPRS est triple :- il permettra à l’Europe, dont l’avance dans le domaine de la téléphonie mobile est actuellement menacée par le Japon, de se rétablir,- il donnera un élan nouveau à l’industrie des terminaux,- et, surtout, il constituera un laboratoire pour les futurs usages de l’Internet mobile.C’est probablement sur ce dernier point qu’une action est nécessaire, comme le souligne, par ailleurs, l’ART, dans les considérants de sa décision du 31 mai.Un des défis des opérateurs de téléphonie mobile de deuxième génération va être d’assurer la migration de leurs abonnés du GSM au GPRS.Pour ce faire, ils devront proposer des services nouveaux, dont ni le contenu ni les possibilités techniques ne sont exactement définis.Or, le succès du I-mode japonais a montré qu’il était essentiel de maîtriser ces deux aspects.Les opérateurs et les fournisseurs extérieurs de services ne pourront s’assurer de la validité de ces offres qu’en les testant sur des plates-formes ouvertes qui permettraient :- d’une part de s’assurer de la fiabilité des services proposés,- et, d’autre part, de cerner les appropriations d’usages qui en seront faites.Il est donc nécessaire d’encourager la constitution de ces plates-formes de test chaque fois que des initiatives, notamment locales, se manifestent :- soit en les subventionnant en partie, comme cela a été fait au Canada, cet encouragement pouvant être national ou coopératif ( )- soit en les rendant clairement éligibles au crédit d’impôt recherche.