
Le projet, un temps contesté par l’actuel président de la région Piémont, Roberto Cota (Ligue du Nord) pour son coût, et notamment pour les honoraires estimés excessifs (22,5 M€) versés à Fuksas, a été finalement validé après une étude comparative des coûts et des avantages liés à une telle opération.
Un chantier de 208 M€
Les travaux, qui viennent de débuter, devraient durer trois ans. C’est un groupement de sept entreprises qui a remporté l’appel d’offres, le chantier à plein régime devrait employer quelque 500 personnes avec l’engagement de faire appel à une majorité de sous-traitants locaux, une aubaine pour un secteur du BTP qui sort d’une passe difficile.
Le projet est estimé à 208 millions d’euros qui seront en partie financés par la vente de bâtiments (environ 80 M€) aujourd’hui occupés par les services du conseil régional, par la cession de droits à construire (entre 60 et 70 M€) sur la zone à aménager autour du gratte-ciel, enfin par les économies de loyers liées au regroupement des équipes et à une nouvelle organisation des services.
Le nouveau bâtiment, conçu pour optimiser la consommation d’énergie, sera équipé de pompes à chaleur et de panneaux photovoltaïques, ce qui devrait permettre d’économiser de 4 à 5 M€ par an sur la facture énergétique.
Symbole du nouveau visage d’un Piémont et de sa capitale, Turin, tournés vers le futur, le gratte-ciel de Fuksas sera ouvert aux touristes qui pourront profiter, grâce à un ascenseur qui leur sera réservé, d’un point de vue exceptionnel sur la ville.
Christiane Navas