"Tous confinés" de Kristian : l'humour et la caricature contre la pandémie

"Maintenir le lien grâce à l'humour et la caricature" : c'est ce qu'a cherché à faire Kristian. Confiné dans son studio de Peymeinade, le dessinateur de presse réalise chaque jour depuis le début du confinement un dessin humoristique sur nos vies de confinés qu'il poste sur sa page Facebook et met à disposition pour partager. Nous en sommes au Jour 13…

Kristian Tous Confinés13

L'humour contre l'implacable adversité. "Les confinés créent des anticorps sociaux en échangeant des vidéos et images d'humour sur le confinement" relevait voilà quelques jours dans un tweet le sociologue et philosophe Edgard Morin. "Ainsi le confinement suscite une communauté par l'humour" ajoutait-il évoquant un "jaillissement d'humour" venant d'Italie contre la brutale infortune. (Photo DR : le dessin "Tous confinés" de Kristian, jour 13).

Des communautés par l'humour qui se sont également levées sur la Côte. Il faut aussi dans ce domaine saluer l'initiative de Kristian, le dessinateur de presse azuréen à qui l'on doit aussi chaque année quelques beaux chars du carnaval de Nice. Dès le début du confinement en France, il y a deux semaines, Kristian a lancé la série "Tous confinés" pour "maintenir le lien grâce à l'humour et la caricature".

Confiné lui même dans son atelier de Peymeinade, près de Grasse, il a pris le parti de réaliser chaque jour un dessin sur nos vies bouclées à la maison, dessin qu'il poste sur sa page Facebook et qu'il invite à échanger, à faire circuler et à reprendre dans la presse, sur les blogs. C'est un petit soleil dans la sinistrose ambiante et dans cette lumière crue des hôpitaux qui envahit notre quotidien par médias interposés.

"Nous pouvons rire de tout" estime Kristian qui n'en est pas à sa première action citoyenne. Dernière en date, le parrainage de la nouvelle association "Une soupe un sourire pour tous", début mars à Mouans-Sartoux, association dont la vocation est d'aider les gens qui vivent dans la rue sans domicile fixe en leur apportant des vêtements, de la nourriture, des produits d'hygiène et de la chaleur humaine. De même, il ne manque pas une occasion de participer à des maraudes ou d'effectuer avec son ami Plantu des interventions en banlieue auprès des jeunes des quartiers.

"C'est ce qui fait partie de mon métier. Ce qui me motive" explique-t-il. C'est ce qui l'a amené aussi à partager avec le public cette épreuve du confinement, clé de la "guerre" contre la pandémie.

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