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"Plusieurs raisons à cela : une météo pas très favorable, mais surtout le contexte politico économique qui freine la France et donne des inquiétudes à nos clients étrangers: le marché des séminaires en France s'est effondré, et nos clients étrangers ont été inquiets des manifestations, et surtout sont très sollicités par nos concurrents où il y a aussi du soleil, mais qui sont beaucoup moins chers que nous, notamment pour le coût du travail", explique Michel Tschann.
Pour le président des hôteliers, le calendrier était pourtant favorable, et les hôtels auraient dû être bien remplis pour la fin d'année. Mais hors afflux de dernière minute, cette fin d'année sera en baisse de l'ordre de 10% par rapport à l'an dernier, sauf dans le Haut Pays. "Cette accentuation de la saisonnalité est inquiétante et conduira de plus en plus à des fermetures d¹établissements l'hiver avec des conséquences sur l'emploi et l'attractivité", poursuit-il.
Quant aux premiers mois de 2014, ils ne s'annoncent pas très bien. "Ils ne seront pas bons, aggravés par la hausse de la TVA, les changements législatifs et réglementaires permanents avec des aberrations comme la réduction de superficie des plages privées, l'interdiction des éclairages la nuit, et des investissements contraints sur l'accessibilité notamment" note encore Michel Tschann qui n'en reste pas moins optimiste pour l'année prochaine.
"Nous infléchirons cette mauvaise courbe dans le bon sens cet été qui s'annonce bon, à moins que d¹autres incertitudes ne viennent gâcher ces perspectives. Résignés, nous ne le sommes pas, et continuerons à oeuvrer pour notre Côte d'azur, nos personnels, nos entreprises et surtout nos clients, malgré les freins réglementaires, fiscaux et législatifs."