Thérapie génique : la biotech InnoSkel s'étoffe à Sophia
Après avoir réussi une levée de fonds de 20 M€ en décembre dernier, la biotech InnoSkel, leader des thérapies géniques pour les maladies rares du squelette muscle son équipe de direction avec deux nominations : David Favre, PhD, au poste de Chief Scientific Officer (CSO) et Samantha Parker en qualité de Chief Patient Access Officer (CPAO).
InnoSkel accélère le développement de sa plateforme de thérapies géniques pour les maladies rares du squelette. Désormais installée au BioParc de Sophia Antipolis, la société fondée par Elvire Gouze pour le développement de thérapies dans les maladies rares du squelette s'était donnée les moyens de sa croissance en réalisant une levée de fonds de 20 M€ en décembre 2020. Elle vient aujourd'hui d'annoncer le renforcement de son équipe de direction avec les nominations de David Favre, PhD, au poste de Chief Scientific Officer (CSO) et Samantha Parker en qualité de Chief Patient Access Officer (CPAO).
Un principe actif de thérapie génique qui a démontré une bonne efficacité
Lancée en 2020, la spin-out de l’Institut de Biologie Valrose de l’Inserm à Nice développe des options de traitement pour un groupe de troubles squelettiques rares connus sous le nom de collagénopathies de type 2, dont la plus grave et non létale est la dysplasie spondyloépiphysaire congénitale (SEDc), deuxième cause de petite taille dans le monde. Son principal actif de thérapie génique pour la SEDc a démontré une bonne efficacité dans les études précliniques de preuve de concept.
En tant que directeur scientifique, David Favre supervisera la stratégie et les opérations de R&D d’InnoSkel, alors que la société fait progresser sa plateforme pour les troubles rares du squelette. Il se concentrera sur l’avancement vers les essais cliniques de l’actif principal d’InnoSkel dédié à la dysplasie spondyloépiphysaire congénitale (SEDc).
En qualité de Chief Patient Access Officer, Samantha Parker sera le fer de lance d’un engagement significatif envers les patients et la communauté scientifique, afin de s’assurer que les voix et les priorités des patients et des autres parties prenantes soient en phase avec l’ensemble des aspects de la recherche. Elle supervisera également le développement d’études observationnelles et de pharmaco-épidémiologie sur les collagénopathies de type 2.
Vers des premiers essais chez l'homme
"Leur grande expertise et leur passion pour le développement de thérapies innovantes dans leurs domaines respectifs nous seront très utiles pour faire progresser notre principal actif de thérapie génique vers des premiers essais chez l’homme", estime Elvire Gouze, PhD, fondatrice et directrice générale d’InnoSkel.
"Ils nous rejoignent à un moment clé et passionnant pour l’entreprise, celui durant lequel nous nous approchons de notre objectif ultime qui consiste à fournir des traitements capables de réellement changer la vie de patients atteints de maladies squelettiques rares, et à ce jour dépourvues de toute solution curative".