Le marché de l'espace est cyclique. C'est connu. En 2019, il y a deux ans, Thales Alenia Space s'inquiétait alors du bas niveau de son plan de charge et avait programmé 250 suppressions de postes sur son site de Cannes. Heureusement les contrats sont revenus et depuis le milieu de l'année dernière c'est presqu'un feu d'artifice avec une accélération en ce début d'année. (Photo Thales Alenia Space).
Une succession de gros contrats
Dernier contrat en date : celui d’un montant de 772 m€ qui a été annoncé mercredi avec l’agence spatiale européenne pour fournir 6 satellites dans le cadre de la deuxième génération de la constellation Galileo. Il suit quelques belles annonces récentes dont le contrat historique à 3 milliards de dollars avec l'opérateur canadien Telesa pour construire la constellation Lightspeed (298 satellites en orbite basse); le contrat européen Copernicus de 1,8 milliards de d'euros, signé en juillet 2020, pour 5 des six satellites de ce programme d'observation de la terre.
Des technologies d'avant-garde pour améliorer la précision de Galileo
Concernant ce nouveau contrat pour le système de positionnement par satellite Galileo, l'un des programmes phares de l'Europe dans le domaine spatial, les premiers satellites de cette deuxième génération seront placés en orbite d’ici la fin de l’année 2024. Grâce à leurs nouvelles capacités, qui reposent sur des technologies d’avant-garde (antennes configurables numériquement, liaisons inter-satellites, systèmes propulsifs 100 % électriques), ces satellites amélioreront la précision du système Galileo, sa robustesse face aux interférences et au brouillage ainsi que la résilience de son signal.
"Stimuler la compétitivité de l'industrie européenne, dans le domaine hautement technologique au service de la souveraineté de l’Union Européenne".
Ces critères, explique Thales Alenia Space, seront essentiels pour la prochaine décennie numérique à venir et soutiendront une utilisation plus orientée sécurité et défense. Les satellites Galileo de deuxième génération sont appelés également à "stimuler la compétitivité de l'industrie européenne, dans le domaine hautement technologique au service de la souveraineté de l’Union Européenne".