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TGV Côte d'Azur : un débat public très incertain

La Côte d'Azur va-t-elle manquer de nouveau le rendez-vous de la Ligne à Grande Vitesse ? Cette fois, ce ne sera pas faute de s'être mobilisée. Mais le débat public lancé le 21 juin, n'a pour l'instant pas permis d'arriver à un consensus entre Bouches-du-Rhône, Var et A.-M.

La Côte d'Azur va-t-elle manquer de nouveau le rendez-vous de la Ligne à Grande Vitesse ? Cette fois, ce ne sera pas faute de s'être mobilisée. Mais le débat public lancé le 21 juin, n'a pour l'instant pas permis d'arriver à un consensus entre Bouches-du-Rhône, Var et A.-M.


Est-ce que ce sera de nouveau un rendez-vous manqué pour la LGV Côte d'Azur ? Si les Alpes-Maritimes ont cette fois parlé d'une même voix pour clamer la nécessité d'être reliées au réseau ferré à grande vitesse, le débat public, engagé depuis le 21 février, ne semble pour l'instant pas concluant. Entre les Bouches-du-Rhône et le Var, les deux autres départements concernés par la ligne à grande vitesse, le ton reste très discordant.

Pour Jacques Peyrat, "le débat public est une reculade"

Hier, le sénateur maire de Nice, Jacques Peyrat, président de la CANCA (Communauté d'agglomération Nice Côte d'Azur) s'est montré plutôt pessimiste lors d'un conseil de la communauté. Il est même allé jusqu'à dire que "le débat public est une reculade" en dépit de l'union de toutes les forces politiques, de droite et de gauche, dans les Alpes-Maritimes. Pour Jacques Peyrat, RFF (Réseau Ferré de France) et la SNCF, au vu des positions affirmées dans le débat public, préféreraient maintenant améliorer la ligne TER existante plutôt que de réaliser une nouvelle ligne LGV. Si cette option se précise lors de la réunion de synthèse qui est prévue à Nice Acropolis, le 5 juillet à de 18 à 21 heures il faudra alors abandonner tout espoir de liaison Nice-Paris par TGV à moins de 3h30 d'ici 2015

Près de 15.000 signatures pour la pétition en ligne de la CCI

Le prolongement du débat public jusqu'au 8 juillet (il devait se terminer normalement le 21 juin) n'aurait en tout cas pour l'instant pas permis de dégager un consensus clair. Entre Marseille qui tient à ce que l'on passe par Marseille, le Var dont les viticulteurs lèvent déjà les pancartes et les Alpes-Maritimes, en bout de course, qui font valoir l'impérieuse nécessité d'un désenclavement ferroviaire, les voix ne sont toujours pas accordées. La mobilisation, pourtant, a été forte dans le département. Ainsi, la pétition en ligne lancée par la CCI Nice Côte d'Azur pour un "Oui au TGV Côte d'Azur" a déjà recueilli près de 15.000 signatures. Les socio professionnels du tourisme, du high tech, de l'immobilier, du commerce, des services, bref tous ceux qui ont une activité dans les Alpes-Maritimes se sont montrés très sensibilisés au dossier LGV.

Dans un communiqué, la CCI a aussi appelé à recueillir davantage de signatures encore avant le 30 juin. Plus la mobilisation sera forte, plus elle aura d'impact sur l'avancement du projet, est-il rappelé. Si vous n'avez pas encore fait entendre votre voix, il reste encore trois jours pour le faire. Cliquez ici pour la pétition en ligne : Oui au TGV Côte d'Azur. Car cette fois c'est sûr : on ne repassera pas les plats. En 1992, le TGV n'a pas pu aller jusqu'à Nice et s'est arrêté à Marseille. Si cette deuxième chance n'est pas saisie, il faudra faire sans pendant longtemps encore après 2015…

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